Sahara occidental : l’autodétermination, un droit inéluctable

ALGER- Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé mardi à Alger que les scénarios visant à contrecarrer les décisions de la légalité internationale dans le conflit du Sahara occidental « ne font que repousser l’inéluctable » droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
M. Ould Khelifa a indiqué lors de son entretien avec le président du Conseil national sahraoui, M. Khatri Addouh, que « des scénarios comme ceux visant à contrecarrer les décisions de la légalité internationale ne font que repousser l’inéluctable droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément aux décisions des Nations unies y afférentes notamment les décisions du Conseil de Sécurité et la Charte des Nations unies ».
Le président de l’APN a souligné que « l’Algérie qui a mené une longue et âpre lutte pour son indépendance demeure fidèle à ses principes en soutenant les peuples militant pour leur liberté et leur indépendance notamment la lutte légitime du peuple sahraoui pour l’autodétermination ».
Il a réitéré à cette occasion « la disposition de l’APN à accompagner le Conseil national sahraoui dans le cadre des dispositions de la convention de coopération entre les deux instances législatives et le groupe d’amitié.
« L’APN est en outre disposée à accompagner le Conseil national sahraoui dans son action pour le renforcement des institutions du jeune Etat sahraoui à même de lui permettre de devenir un autre pilier de l’édification du Maghreb ».
Pour sa part, M. Addouh a affirmé que « le Maroc oeuvre depuis 2007 à imposer le fait accompli en confinant les négociations dans une seule solution, l’autonomie, qui va à l’encontre de la loi internationale et qui est rejetée par le peuple sahraoui attaché à ses droits inaliénables ».
Soulignant que « la démarche du Maroc vise à imposer une seule solution, M. Addouh a affirmé que le « peuple sahraoui reste attaché à son droit à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum libre et régulier conformément aux décisions de la légalité internationale renforcées par les décisions des Nations unies y afférentes et la lutte du peuple sahraoui dans les territoires occupés ».
M. Addouh a souligné dans ce cadre « la nécessité de mettre en place un mécanisme permettant à la Minurso de s’acquitter de sa mission principale, l’organisation d’un référendum autodétermination du peuple saharienne, mais aussi la protection et le surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental ».
Par ailleurs, M. Addouh a indiqué que le « Front Polisario œuvrait pour la reprise des négociations avec le Maroc imputant au Maroc la responsabilité de la lenteur de leur processus de crainte de les voir aboutir lors des prochaines étapes à une solution prévue par les décisions de la légalité internationale qui contrarierait le plan marocain ».

APS, 19/06/2012

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