(Agence Ecofin) – Le gouvernement espagnol, qui a autorisé Repsol à prospecter dans une zone de 50 kilomètres autour des côtes des Canaries, va devoir composer une fois de plus avec l’intransigeance marocaine.
Selon le journal Canarias 7, le roi du Maroc aurait fait savoir aux autorités espagnoles que, selon lui, cette zone empiétait sur le plateau continental marocain et qu’il la considérait comme faisant partiellement partie de son territoire (voir www.canarias7.es/articulo.cfm?id=264798).
Cette opposition de principe du Maroc à une exploration pétrolière fait écho à celle du président des îles Canaries, Paulino Rivero, soutenu par une large partie de la population de l’archipel, qui craint une dégradation de l’écosystème et une baisse de l’attractivité touristique de l’archipel.
La délimitation des frontières maritimes entre le Maroc et l’Espagne reste en suspens au niveau des Nations unies qui traitait jusqu’à ce jour le conflit du Sahara occidental. Cette nouvelle divergence vient s’ajouter au dossier.
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