Vendredi à minuit, l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, est redevenu un justiciable normal qui risque fort d’être rattrapé par son passé. Les médias font des gorges chaudes d’éventuelles poursuites judiciaires dans des affaires où son nom est cité, telles que l’affaire Bettencourt, où les juges soupçonnent un financement illégal de la campagne électorale de Sarkozy en 2007. Mais pas qu’elle. La publication d’un document, attribué à un proche de Kadhafi, fait état d’un versement de 50 millions d’euros par le gouvernement libyen pour soutenir le candidat Sarkozy à cette même campagne.
Pour le moment, aucune enquête judiciaire n’a été lancée. L’autre affaire qui pourrait lui causer des ennuis est celle de l’attentat de Karachi, en 2002, qui a mis la lumière sur le financement occulte de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, en 1995, par le biais de rétrocommissions versées dans le cadre de contrats d’armement. A cette date, Sarkozy était le ministre du Budget et le porte-parole de campagne de Balladur. L’ex-président français n’est pas au bout de ses peines, il est aussi accusé d’avoir utilisé des fonds publics à des fins personnelles.
De 2010 à 2012, il aurait commandité des dizaines d’enquêtes sociologiques, pour plus de deux millions d’euros pris sur le budget de la campagne électorale, bien que cela soit interdit par la loi. On arrive à l’affaire qui continue à faire couler beaucoup d’encre, celle de Mohamed Merah, laquelle, si la thèse du complot est confirmée, risque de faire énormément de bruit. Ce serait pour beaucoup une machination montée de toute pièce par les services secrets français au bénéfice de Sarkozy. Rappelons que ce dernier n’est pas le premier président à être sur le gril après avoir terminé son mandat. M. Chirac a été condamné à deux ans de prison avec sursis, le 15 décembre 2011, dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il n’a pas fait appel de cette condamnation.
Hasna B.
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