Guinée-Bissau : L’ONU s’inquiète de l’aggravation de la crise politique

New York, Apr 16 2012.- Le Secrétaire général de l’;ONU, Ban Ki-moon, s’;est dit lundi extrêmement préoccupé du fait que, malgré les appels de la communauté internationale à un retour immédiat à l’;ordre constitutionnel en Guinée-Bissau, les responsables du coup d’;état du 12 avril 2012 ne font qu’;aggraver la crise politique dans le pays en annonçant leur intention de mettre en place un gouvernement national de transition.
« Cette situation est d’;autant plus inquiétante qu’;elle intervient au moment où le peuple de la Guinée-Bissau devrait se préparer à élire un nouveau Président au cours d’;élections démocratiques et multipartites. Le Secrétaire général demeure préoccupé par le maintien en détention du Président par intérim, du Premier ministre et d’;autres responsables de la Guinée-Bissau, et renouvelle son appel pour leur libération immédiate », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.
Ban Ki-moon s’;est entretenu avec Alassane Ouattara, le Président de Côte d’;Ivoire, en sa qualité de Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’;Afrique de l’;Ouest (CEDEAO), Jean Ping, Président de la Commission de l’;Union africaine, et Paulo Portas, Ministre des affaires étrangères du Portugal, pour renforcer la coopération avec les dirigeants régionaux et les autres acteurs concernés pour trouver une solution rapide et durable à la crise politique en Guinée-Bissau.
Le Secrétaire général a salué les initiatives de la CEDEAO, de l’;Union africaine et des autres partenaires de la Guinée-Bissau pour faciliter le retour à l’;ordre constitutionnel dans le pays, et a réitéré le soutien continu des Nations Unies à ces efforts, y compris à travers le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS).
Vendredi, le Secrétaire général de l’;ONU et Conseil de sécurité avaient vivement condamné le coup d’;Etat en Guinée-Bissau et avaient appelé les mutins à relâcher le Président par intérim Raimundo Pereira et le Premier ministre Carlos Gomes Junior.

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