Bouteflika envoi des militaires pour prospecter la situation sécuritaire près des frontières

Une commission militaire et sécuritaire algérienne s’est déplacée hier d’Alger à Tamanrasset dans le cadre d’une mission de reconnaissance de la situation sécuritaire et humanitaire sur les frontières algéro-maliennes.

Une source bien informée à indiqué qu’une mission sécuritaire s’était déplacée sur la base d’une instruction du président de la république pour examiner la situation sécuritaire sur le terrain à quelques jours de la tenue du haut conseil qui examinera la situation dans le nord Mali et son impact sur la sécurité nationale. Le président a, ajouté cette source, décidé de convoquer le haut conseil à la sécurité nationale à tenir une réunion sur les développements au nord du Mali, après la publication de rapports évoquant la perte par l’armée malienne de plus de la moitié des terres qui constituent le territoire Azawad qui connait depuis le 17 janvier une rébellion armée menée par deux principales factions, le mouvement national pour la libération de l’Azawed dirigé par Mohamed Ag Najim et le mouvement Ansar eddin dirigé par Ayad Ghaly. 

 
Des rapports sécuritaires indiquent que l’Algérie craint que le conflit ne se transforme en guerre civile ethnique particulièrement avec la présence de minorité malienne d’origine africaine des tribus Songhai et Falat. État-major de l’Armée Nationale et populaire a dépêché de nouvelles unités militaires à la frontière algéro-malienne pour renforcer les mesures sécuritaires dans la région, et à renforcer sa présence par des forces aériennes supplémentaires. 
 
Nos sources indiquent que l’armée malienne a perdu durant 5 semaines seulement du début des événements, entre 400 et 500 soldats, tués, détenus ou déserteurs, ce qui est un nombre important pour les moyens de l’armée malienne dont le nombre ne dépasse pas les 16000, la dégradation de la situation sécuritaire va pousser les autorités maliennes à annoncer l’état d’urgence, et à mobiliser plus de forces pour récupérer les villes, les villages et les routes principales qui sont sous le contrôle des forces rebelles dont le nombre varient entre 2000 et 3000 éléments et dont la majorité est revenue de Libye après la chute du régime Kadhafi.

El Khabar, 26/2/2012

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