« Il est de notre devoir moral de soutenir et de défendre les travailleurs sahraouis victimes de l’arbitraire et des exactions des autorités d’occupation marocaines, et l’Espagne a une dette envers ceux qui, jusqu’à 1975, étaient encore des travailleurs espagnols (…) », a affirmé le responsable de la Politique internationale de l’UPyD, Fernando Maura, dans un communiqué.
Le responsable de cette formation politique, qui milite pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et à la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par le gouvernement espagnol, a observé que, depuis le retrait de l’Espagne de son ancienne colonie, les droits des travailleurs sahraouis « ont été soumis à l’arbitraire ».
« Le gouvernement de Rabat n’a pas respecté les contrats (de travail), a rabaissé les salaires, durci les conditions de travail, privilégiant les colons marocains, et encouragé les mesures de licenciement arbitraire comme une nouvelle forme de répression contre la population sahraouie », a-t-il dénoncé.
Dans ce sens, il a cité le cas « particulièrement grave » des mines de phosphates de Fosboucraa –aujourd’hui entre les mains d’une compagnie marocaine– où « sur plus de 1.600 Sahraouis qui y travaillaient à la fin de la présence espagnole, il ne reste que quelque 200 actuellement, alors que les postes de travail occupés par les colons marocains dépasse les 1.700 ». (SPS)