• Algérie-Maroc : Le Makhzen joue et perd

    Algérie-Maroc : Le Makhzen joue et perd

    Etiquettes : Algérie, Maroc, USM ALger, Renaissance de Berkane, handball, CAF, Sahara Occidental,

    Quel gâchis et quel désolant spectacle ! Ce qui devait être une belle rencontre sportive, pour la Coupe d’Afrique, entre l’USM Alger et l’équipe marocaine de R.S Berkane, a été malheureusement entachée d’une scandaleuse opération de marketing, de bas niveau, pour tenter de valider la politique colonialiste du Makhzen.

    Sur ordre de ce dernier, l’équipe de Berkane a refusé de jouer. Le football, pris en otage, subit une opération désastreuse, qui va laisser ses griffures hideuses dans les mémoires. Et c’est indigne. D’innocents sportifs, sous l’effet d’un gavage de cerveau, chauffés à blancs, ont été missionnés, malgré eux, d’endosser des maillots porte-messages avec une carte géographique englobant deux pays : le royaume et le territoire sahraoui qu’il rapte.

    La guerre faite au peuple sahraoui ne saurait se prolonger dans nos stades et sous nos yeux. C’est pourquoi l’indignation était générale en ce que personne ne s’attendait à ce que le Makhzen profite de cette fête sportive pour ajouter une couche aux provocations et à la guerre psychologique que nous subissons.

    La tension est à son comble. C’est inacceptable. Et c’est ce qui explique la réaction unanime des clubs nationaux, totalement en phase avec l’USM Alger campée sur la légalité du droit international. Les règlements de la FIFA, en la matière, sont clairs au sujet du port d’une image publicitaire controversée ou la représentation d’une revendication politique sur les maillots d’une équipe.

    Les autorités algériennes ont déjoué, par la voie légale et dans le calme, les provocations de la délégation du club du RS Berkane, après que les Douanes algériennes, au niveau de l’aéroport aient remarqué que les membres de la délégation de l’équipe hôte avaient délibérément apporté des maillots floqués d’une carte politique incluant les territoires occupés de la République arabe sahraouie démocratique.

    Une provocation, sachant que la question du Sahara occidental est inscrite à l’ONU en tant que question de décolonisation, sans parler de tous les règlements sportifs continentaux et internationaux qui bannissent de tels actes. Tous les clubs algériens ont spontanément exprimé leur soutien à l’USM Alger, dénonçant une tentative désespérée d’entraîner une compétition, purement sportive, dans un terrain politique, loin des nobles objectifs du sport.

    El Moudjahid

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #USMAlger #Berkane #CAF

  • Le Maghreb face à des enjeux économiques et géopolitiques

    Le Maghreb face à des enjeux économiques et géopolitiques

    Etiquettes : Maghreb, enjeux économiques et géopoltiques, Algérie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, Libye,

    Par Abderrahmane Mebtoul*

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger Ahmed Attaf a été clair : la récente rencontre Algérie-Tunisie -Libyen et le mécanisme auquel elle est associée ne saurait se substituer à l’UMA. Pour la prochaine réunion qui se tiendra la porte des consultations restait « ouverte à tous si l’intention et la volonté politiques sont réunies ».

    Il n’y a pas une économie homogène pour tous les pays du Maghreb mais des structures différentes. Nous avons des pays importateurs d’énergie dont la hausse des prix se répercutent sur leurs comptes extérieurs instables comme le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie. Pour cette dernière cela devrait changer entre 2024/2025, grâce aux importantes découvertes de gaz mise à jour dans ce pays avec le Sénégal (mise en exploitation des gisements prévue en principe fin 2024). Il y a d’un autre côté des pays exportateurs d’hydrocarbures qui jouissent d’une rente, comme l’Algérie et la Libye qui leur permettent d’avoir des comptes financiers favorables (voir les deux ouvrages collectifs sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul et du docteur Camille Sari de la Sorbonne, ayant regroupé 36 experts algériens, marocains, tunisiens, libyens, mauritaniens et européens -2015/2016 Éditions Harmattan Paris 1050 pages – les enjeux de la construction du grand Maghreb).

    1.-Situation du Maghreb au sein de l’économie mondiale

    Les principaux courant d’échange commerciaux des cinq pays du Maghreb se font en direction de l’Europe et plus généralement vers l’Occident mais avec une percée importante de la Chine, le taux d’intégration intra-maghrébin en 2023, ne dépassant pas 3% , le taux d’intégration intra- africain lui-même étant de 15/16% devant situer la place du grand Maghreb au sein de l’économie mondiale. Le PIB global en 2023 de l’ensemble des pays du Maghreb ne dépasse pas 520 milliards de dollars pour une population d’environ 110 millions d’habitants, un PIB presque équivalent à celui de la Belgique 554 milliards de dollars pour une population 11,70 millions d’habitants sur un PIB mondial 101.300 milliards de dollars soit moins de 0,05% ce qui ne reflète pas ses importantes potentialités. Quant au poids de chaque économie nous avons :

    Algérie

    Pour une population au 01 janvier 2024 de 47,78 millions, pour la BM l’Algérie a un PIB de 224 milliards de dollars en 2023 soit 40,72% du Maghreb avec la première place Le taux de croissance pour 2023 a été de 4,2% avec une prévision de 3,8%, en 224 et 3,1% en 2025.

    Maroc

    Pour une population de 37,77 millions d’habitants la croissance du produit intérieur brut s’est établi à 198 milliards de dollars en 2023 soit 38% du PIB du Maghreb. Taux de croissance selon le FMI a été de 2,8% en 2023 avec des prévisions de 3,1% en 2024

    Tunisie

    Avec une population de 12,54 millions d’habitants au 01 janvier 2024, avec un PIB en 2023 en moyenne de 46,30 milliards de dollars, soit 8,90% du PIB du Maghreb

    Libye

    Avec une population de 6,95 millions d’habitants , a un PIB d’environ 47 milliards de dollars avec une croissance de 12% en 2021, 4,6% en 2022, de 17,9% en 2023 , étant prévu 8,0% en 2024

    Mauritanie

    La population est estimée à 4,5 millions habitants en 2023 et le produit intérieur brut PIB 9,78 milliards de dollars. Selon les estimations du FMI, la croissance du PIB réel s’est ralentie, passant de 6,4 % en 2022 à 3,4 % en 2023, en raison d’une contraction importante de l’investissement public et d’un ralentissement des exportations dû à une baisse de la production industrielle. La croissance de l’économie mauritanienne devrait être de 6 % en moyenne entre 2024/2027, grâce à la mise en service des découvertes des nouveaux champs gaziers-

    En prenant trois autres indicateurs pour la moyenne 2022, nous avons premièrement , le PIB par tête d’habitant (le PIB divisé par le nombre d’habitants suivant ( source Banque mondiale) : Libye 6716 -Algérie 5187 dollars -Maroc 3442 -Tunisie 3747- Mauritanie 2035 dollars. Deuxièmement nous avons PIB par habitant à parité du pouvoir d’achat PPA qui exprime le rapport entre la quantité d’unités monétaires nécessaires pour se procurer un panier de biens et services donne pour l’Algérie 15518 dollars- Tunisie 11987-Libye 9792-Maroc 8612 – Mauritanie 4472 dollars. Troisièmement les enquêtes du PNUD sur l’’indice du développement humain qui est un indice composite se fondant sur trois critères , le PIB par habitant, l’espérance de vie à la naissance , le niveau d’éducation de 17 ans et plus et ayant introduit récemment l’impact du réchauffement climatique donc la dégradation de l’environnement, rapport publié en 2023 relatant le diagnostic de 2022 ,nous avons sur 182 pays le classement suivant : la Libye 92-me position, l’ Algérie 93-me , le Maroc 120-me ,- la Tunisie 101ème position- la Mauritanie 164ème position.

    2.-Indicateurs financiers : réserves de change -endettement-cotation des monnaies

    Algérie
    Les réserves de change fin janvier 2023 ont été de 73 milliards de dollars et environ 83 milliards de dollars en incluant les 173 tonnes d’or et un endettement public ’Algérie a un endettement extérieur faible avec moins de 2% du PIB, un endettement public global qui a évolué de 45,6% du PIB en 2019 à 51,4% en 2020, à 56,1% pour 2021, à 55,6% 2022, 49,5% en 2023 et selon le Ministre des finances étant prévu en 2024 à 47% du PIB.

    Maroc

    Selon Bpifrance la dette publique par rapport au PIB a été de 72,2% en 2020, 71,5% en 2022, 69,7% en 2023 avec une prévision de 68,1% en 2024 et le ratio dette extérieure sur PIB de 54% en 2021, 51% en 20232/2023 et une prévision de 44% en 2024. Global Research, les réserves ont atteint 363 milliards de dirhams en mars 2023 soit 35,5 milliards de dollars dont 22 tonnes d’or.

    Tunisie

    La dette extérieure par rapport au PIB a évolué de 916% en 2021, 90,8% en 2022, 86,4% en 2023 avec une prévision de 86,3% en 2024 avec des réserves de change de 4,2 milliards de dollars en 2021, 3,2 en 2022, 3,5 en 2023 et une prévision de 3,2 milliards de dollars en 2024 e l’endettement public représente en 2023 80,23% du PIB (139 milliards de dinars tunisiens) avec une prévision 79,81% (127,1 MMDT) en 2024.

    Libye

    Miné par les rivalités des puissances étrangères , divisé en deux , avec une population de 6,95 millions d’habitants possédant la première réservoir de pétrole en Afrique environ 43 milliards de barils étant devenu depuis début avril 2024, le premier producteur en Afrique avec 1,24 millions de barils/j détrônant le Nigeria et du gaz conventionnel peu exploité d’environ 1500 milliards de mètres cubes gazeux, la Libye pays riche , grâce à la reprise du secteur des hydrocarbures et aux cours élevés du pétrole. La dette publique était estimée à 33 milliards d’USD fin 2022 soit 83 % du PIB et d’après la BCL, le gouvernement était endetté à hauteur de 90,5% auprès de la Banque centrale, mais selon le FMI, une dette non au sens habituel du terme car libellée en monnaie locale, sans taux d’intérêt ni calendrier de remboursement. Selon le FMI,les réserves libyennes s’élèveraient en 2023 à 85 Md USD soit 200% du PIB et environ quatre ans d’importations. La Libye dispose également d’un fonds souverain (la Libyen Investment Authority, LIA) avec des actifs estimés à 70 Md USD qui demeurent inaccessibles en raison des sanctions en vigueur depuis 2011. Ainsi selon la Banque mondiale, l’excédent courant qui a atteint 21% du PIB en 2022, a été ramené à 7,8% du PIB en 2023.

    Mauritanie

    Sur le plan financier, à fin décembre 2022, l’encours de la dette extérieure de la Mauritanie s’élève à 152 024 millions de MRU, soit 87,6 % du total de la dette se subdivisant en 56 % de dette envers les créanciers multilatéraux et 44 % de créanciers bilatéraux. Le ratio dette/PIB a légèrement augmenté pour atteindre 48,1 % du PIB en 2023 (+0,8 point de pourcentage du PIB), en raison de la dépréciation du taux de change à la fin de l’année 2023 et les réserves de change environ 1,8 milliard de dollars , de la Banque centrale mauritanienne sont passées de 4,5 mois d’importations de biens en 2022, à 6 mois en 2023.

    Quant au taux de change des monnaies, outreune vision stratégique de complémentarité de la sphère réelle, il y a lieu de résoudre le problème lancinant et de la distorsion des taux de change. Ainsi, le 26 avril 2024 la cotation des monnaies des cinq pays du Maghreb est la suivante et tout processus d’intégration suppose une uniformisation des taux de change à travers les politiques des banques centrales à l’instar de la zone européenne qui a instauré l’Euro, nous avons :un dollar américain égal 134,28 dinars algérien- 10,10 dirham marocain égal 1 dollar américain – 3,15 dinars tunisien égal 1 dollar américain – 39,70 Ouguiya mauritanien égal 1 dollar américain et 4,86 dinars libyen égal un dollar américain.

    En conclusion, face à l’inflation et au chômage qui frappent tous les pays du Maghreb avec des incidences différentes, lors de la rencontre tripartie Algérie -Tunisie, Libye il a été décidé, outre la coordination pour faire face aux tensions géostratégiques dans la région, de promouvoir bon nombre de projets concrets notamment l’utilisation conjointe de la nappe de l’Albien qui est la plus grande nappe d’eau souterraine au monde, contenant plus de 50 000 milliards de mètres cubes d’eau, l’équivalent de 50 000 fois le barrage de Beni-Haroun Algérie- étant le résultat de l’accumulation qui s’est effectuée au cours des périodes humides qui se sont succédé depuis 1 million d’années, cette nappe étant à cheval sur trois pays, l’Algérie 70%, la Libye 20% et la Tunisie 10% . Certains endroits de l’eau douce de cette nappe en Algérie comme à El Golea, produit de dessalement naturelle et pour les coûts une grande partie eau saumâtre nécessitant des unités de dessalement, les canalisations pour chemiser cette eau vers les utilisateurs, analyser la profondeur de l’extraction et selon les experts devant en plus avoir une production mesurée pour ne pas briser l’éco- système. Espérons dans le cadre du respect du droit international, que la raison l’emporte sur les passions car depuis le début du XXème siècle , les leaders maghrébins ont toujours insisté sur l’instauration d’un grand Maghreb et en ce XXIème , face aux nouvelles mutations tant géopolitique qu’économiques, le grand Maghreb des peuples peut devenir un acteur de stabilité et de prospérité pour la région méditerranéenne , où son avenir étant de servir de pont en direction de l’Afrique, continent de tous les enjeux.

    *Professeur des universités et expert international
    ademmebtoul@gmail.com

    #Maghreb #Economie #Algérie #Maroc #Tunisie #Mauritanie

  • La police marocaine agresse violemment des subsahariens se plaignant d’un très long retard de vol

    La police marocaine agresse violemment des subsahariens se plaignant d’un très long retard de vol

    Etiquettes : police, Maroc, subsahariens, africains, agression, retard de vol, racisme,

    La police marocaine agresse violemment des subsahariens, alors que ces derniers se plaignaient d’un très long retard de vol. Ceux-ci n’ont pas hésité à taper a plusieurs, avec des matraques, sur des hommes et des femmes sans défense.

    La vidéo circule sur les réseaux sociaux montrant une violente agression par les forces de sécurité marocaines


    Une vidéo révoltante capturant l’assaut brutal d’un voyageur africain par les forces de sécurité marocaines à l’aéroport Mohammed V de Casablanca a suscité une indignation généralisée sur les réseaux sociaux.

    Dans la vidéo, devenue virale, des membres des forces de sécurité marocaines, certains en civil, sont vus battant impitoyablement le voyageur avec des matraques d’une manière sauvage, provoquant une détresse significative parmi les témoins.

    Les forces de sécurité marocaines ont ensuite procédé à restreindre le voyageur africain et à l’escorter jusqu’au centre de sécurité de l’aéroport.

    Selon des témoins présents sur les lieux, un groupe de voyageurs africains, qui s’apprêtaient à embarquer pour un vol de la Royal Air Maroc, étaient bloqués à l’aéroport de Casablanca depuis plusieurs jours. Ils ont confirmé que la raison de l’agression était liée à l’origine africaine du voyageur.

    Indignation Internationale

    La vidéo a déclenché une indignation internationale, de nombreuses personnes exprimant leur choc et leur indignation face au traitement brutal du voyageur africain. Les plateformes de médias sociaux ont été inondées d’appels à la responsabilité et à la justice pour la victime.

    L’incident a également mis en lumière les préoccupations concernant le racisme et la discrimination au Maroc, notamment à l’encontre des individus d’origine africaine.

    Beaucoup ont critiqué l’utilisation de la force excessive basée sur le profilage racial et ont appelé à des mesures pour lutter contre la discrimination et promouvoir l’égalité et la tolérance dans la société marocaine.

    #Maroc #Afrique #Subsahariens #agression #racisme #retard #vol

  • La CPI serait sur le point d’émettre un mandat d’arrêt contre Netanyahou

    La CPI serait sur le point d’émettre un mandat d’arrêt contre Netanyahou

    Etiquettes : CPI, mandat d’arrêt, Netanyahu, Gaza, Palestine, crimes, génocide, Cour pénale internationale,

    La Cour pénale internationale (CPI) serait sur le point d’émettre un mandat d’arrêt contre « le chef du gouvernement de l’entité sioniste », le dénommé Netanyahou pour ses crimes génocidaires à Gaza.

    « Le dénommé Netanyahou pourrait bientôt être visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale à cause de ses crimes à Gaza », a rapporté dimanche le quotidien britannique The Times.

    En plus de Netanyahou, d’autres responsables du génocide sont également visés par cette mesure, à l’image du ministre sioniste de la défense, Yoav Gallant et le chef de l’armée sioniste, ajoute le média britannique qui précise que la décision pourrait être prise dès la semaine prochaine.

    Le président palestinien Mahmoud Abbas, également connu sous le nom d’Abu Mazen, a appelé les États-Unis à intervenir de toute urgence pour arrêter l’attaque israélienne sur Rafah, craignant qu’elle ne conduise au « plus grand désastre de l’histoire du peuple palestinien ». L’appel a été lancé lors du sommet du Forum économique mondial (WEF) à Riyad, en Arabie saoudite, où Abu Mazen a souligné que les États-Unis sont le seul pays capable d’exercer des pressions sur Israël pour arrêter ses opérations militaires.

    L’alerte de l’UNRWA : Israël prépare une opération à grande échelle à Rafah

    L’alerte a été lancée par Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Moyen-Orient (UNRWA), qui, dans une interview exclusive à Tass, a averti qu’Israël pourrait préparer une opération militaire à grande échelle à Rafah. La nouvelle a immédiatement soulevé des préoccupations internationales et a suscité des manifestations de Palestiniens et de leurs partisans. En Israël, les proches des otages encore détenus par le Hamas ont organisé des manifestations, demandant au gouvernement d’en faire plus pour garantir la libération de leurs proches. Récemment, une vidéo montrant deux otages implorant Netanyahu de parvenir à un accord immédiat pour leur libération a été diffusée.

    Netanyahu craint un mandat d’arrêt de la CPI

    Les développements en Israël se déroulent sur plusieurs fronts. Le gouvernement travaille également pour empêcher la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts fonctionnaires israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef des Forces de défense israéliennes Herzi Halevi. Selon le site d’informations israélien Walla, Netanyahu a passé le week-end au téléphone avec des responsables américains, cherchant à obtenir leur soutien pour bloquer toute action en justice de la CPI. L’inquiétude découle de la possibilité que le procureur de la CPI, Karim Khan, puisse émettre les mandats d’arrêt au cours de la semaine.

    Vers la rencontre entre Abu Mazen et Anthony Blinken

    Les échos du conflit se font également entendre aux États-Unis, où des manifestants pro-palestiniens ont été arrêtés alors qu’ils campaient dans certaines universités, démontrant comment les tensions au Moyen-Orient ont un impact mondial. Pendant ce temps, Abu Mazen se prépare à rencontrer le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, dans l’espoir de trouver des solutions diplomatiques à la crise en cours. La communauté internationale observe avec attention, consciente que les développements dans cette région ont des implications profondes pour la stabilité mondiale et pour l’avenir des relations entre Israël et la Palestine.

    #Israël #Netanyahu #CPI #Crimes #Gaza #Palestine

  • La carte géographique qui cache l’Apartheid

    La carte géographique qui cache l’Apartheid

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Apartheid, carte géographique, CAF,

    Après moult tentatives de noyer le poisson de l’injuste colonisation d’un territoire qu’il ne lui appartient pas, après ses actions scandaleuse des écoutes de tous les responsables du voisinage en usant d’un logiciel fabriqué par l’entité sioniste, après avoir arrosé des dizaines de parlementaires européens et sans doute de hauts fonctionnaires de l’Union européenne, le Makhzen marocain use de la provocation à l’endroit de l’Algérie avec l’intention à peine voilée de noyer ce qui reste de son poisson. La fausse carte géographique collée aux maillots de ses équipes sportives, les slogans débiles lancés à la figure de jeunes footballeurs algériens et l’agitation burlesque de la presse makhzenienne ne pourront jamais masquer l’énorme écart entre le Droit international qui stipule le droit de tout peuple à l’autodétermination.

    Personne n’a ordonné au peuple du Sahara occidental de prendre les armes pour libérer son pays du joug colonial espagnol. C’était la volonté des Sahraouis de déclencher une guerre de libération nationale. Il leur revient à eux de dire ce qu’ils en feront après le retrait du colonisateur. C’est le droit absolu. C’est aussi ce que prévoit la réglementation internationale. Le régime marocain n’a rien à faire dans un territoire que son peuple n’a pas défendu. Cela est très clair, mais le Makhzen ne veut pas l’entendre. Il utilise des subterfuges et viole le droit international pour maintenir une situation instable pour le Maroc, le peuple marocain et la région du Maghreb tout entière.

    Il le fait en tout connaissance de cause. Et pour conserver sa domination sur le Sahara occidental, il n’hésite pas à utiliser les mêmes méthodes que l’entité sioniste en Palestine et les Africaneres en Afrique du Sud, le pays de Nelson Mandela. Il a crée dans cette région du monde un système d’Apartheid. Des policiers marocains passent régulièrement à tabac des militants sahraouis. Ils multiplient des actes d’une extrême gravité.

    Ce que racontent des observateurs impartiaux dépassent souvent l’entendement. Et disons-le, ce que nous apprenons de ce qui se passe dans les territoires occupés n’est qu’une minuscule portion de la partie apparente de l’iceberg. Il est grand temps que l’humanité sache qu’un drame humain, à la limité du crime contre l’humanité, est en train de se dérouler sous ses yeux, non pas seulement en Palestine, mais aussi dans la dernière colonie d’Afrique. Des crimes sont commis avec la complicité et la passivité de l’Occident, principal soutien du roi milliardaire. Il faut que cela cesse. De nombreux témoignages sont versés au dossier, déjà pleins d’actes de cruauté. Mais verrons-nous les choses bouger ? Rien n’est moins sûr. Et pour cause, les intérêts des uns et des autres feront obstacle à l’éclatement de la vérité. Pour le moment, car la justice finit toujours par triompher.

    Par Nabil. G.

    Ouest Tribune, 27/04/2024

    #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #USMAlger #Berkane #CAf

  • USM Alger-Berkane, match retour ce soir pour écrire l’histoire

    USM Alger-Berkane, match retour ce soir pour écrire l’histoire

    Etiquettes : Algérie, Maroc, USM Alger, Renaissance de Berkane, match retour, Coupe de la CAF, Sahara Occidental,

    Coupe de la CAF (demi-finale, retour) : ce soir (20h) à Berkane, RSB – USM Alger
    Pour écrire l’histoire

    L’USM Alger se prépare à écrire, ce soir, une page d’histoire en affrontant la Renaissance de Berkane, à partir de 20h, lors du match retour de la demi-finale de la Coupe de la CAF, prévu au stade municipal de la ville de Berkane.

    Les enjeux de ce match vont bien au-delà du terrain, car les Rouge et Noir sont confrontés non seulement à un adversaire sportif, largement à sa portée certes, mais surtout à une injustice flagrante de la part de la Confédération africaine de football, qui agit sous l’influence directe du Maroc.

    L’instance continentale n’a pas hésité à sanctionner sévèrement l’équipe algérienne pour l’absence, pourtant, de son adversaire marocain lors du match aller, en lui infligeant une défaite sur tapis vert, pour ensuite enfoncer le clou, en rejetant son recours devant la commission d’appel. Face à cette décision scandaleuse, les espoirs des Algériens se tournent désormais vers le Tribunal arbitral du sport de Lausanne, dans l’attente de faire valoir leurs droits et de rétablir la justice face aux manœuvres sournoises d’une instance à la solde du «Makhzen», bafouant ses propres statuts et règlements, ainsi que ceux de la FIFA.

    En attendant, le club algérien est prêt pour une bataille sur le terrain où seul le meilleur l’emportera. Il s’est rendu au Maroc comme prévu depuis vendredi, avec un effectif complet, afin de participer à la rencontre, en respectant toutes les procédures nécessaires : conférence de presse et entraînement d’avant-match.

    Les joueurs ont mis de côté leur récente élimination amère en Coupe d’Algérie contre le CR Belouizdad. Ils ont un seul objectif à présent, faire honneur à leur rang, battre cet adversaire marocain, et prouver le mérite d’aller en finale, pour la deuxième fois consécutive après avoir remporté le trophée la saison dernière.

    «Nous sommes prêts pour jouer ce match retour et notre objectif est évidemment de l’emporter et d’aller jusqu’au bout pour remporter cette Coupe d’Afrique pour la deuxième fois. Mes joueurs sont motivés et ont une grande envie de relever le défi. Nous espérons être réhabilités dans nos droits», a déclaré l’entraîneur Carlos Garrido. Même son de cloche chez le buteur des Rouge et Noir, le Malien Abdoulaye Kanou. «Nous sommes prêts à gagner ce match. Nous espérons jouer et nous qualifier sur le terrain. Le groupe est toujours affecté par la dernière élimination en Coupe d’Algérie, mais nous avons le cœur pour relever le défi», a-t-il ajouté lors de la conférence de presse d’avant-match.

    La balle est maintenant dans le camp de la CAF, car la position de la formation algérienne est inflexible. Si l’adversaire persiste à porter le même maillot, arborant une carte fictive englobant les territoires sahraoui occupés, en violation du droit international, l’USM Alger ne jouera pas le match.

    M. Boukhemia

    Cela s’est passé à la réunion technique
    Le RS Berkane portera le «maillot de la honte»

    La réunion technique qui a précédé le match retour des demi-finales, ce soir à Berkane, entre le RS Berkane et l’USM Alger, a confirmé les intentions du club marocain. En effet, la formation chère à Fouzi Lekjaa a présenté un maillot orange qui porte la fameuse carte géographique où la RASD est annexée au royaume du Makhzen. Une autre provocation qui devrait amener les Algériens à user du même scénario que le RS Berkane a employé lors du match aller.

    #Maroc #Algérie #SaharaOccidentl #USMAlger #Berkane #CAF

    Source : Le Soir d’Algérie

  • Sahara occidental: le « deal » franco-marocain pour la reconnaissance de l’occupation

    Sahara occidental: le « deal » franco-marocain pour la reconnaissance de l’occupation

    Etiquettes : Sahara Occidental, France, Maroc, Sahel, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Sénégal,

    Par Mehdi Messaoudi

    Chassée de son espace vital et colonial, à savoir l’Afrique Subsaharienne, ( Mali, Niger, Burkina Faso) et éventuellement du Tchad et de certains pays de l’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal après le départ du président Macky Sall, la France semble tourner vers son allié historique au Maghreb, le régime du Makhzen, pour récupérer son » terrain colonial perdu », après plusieurs mois de froid.

    Le régime du Makhzen, soutenu par l’entité émiratie qui s’est mise au service du sionisme, a déjà entamé le processus de réchauffement de ses rapports avec Paris, en proposant aux pays du Sahel, comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, un accès vers l’Atlantique.

    Ce qui signifie que Rabat aura à gérer au profit de Paris le dossier sahélien en contrepartie de la reconnaissance de la « souveraineté » marocaine sur le Sahara occidental. Le processus a été déjà entamé, au lendemain de la visite en décembre dernier de l’ancien directeur général de la sécurité intérieure en France, Nicolas Lerner, qui remplaça quelques temps après l’ancien DGSE, Bernard Emié, et Frédéric Veaux patron de la DGSN française. Après ces deux visites, c’est autour des chefs des diplomaties malienne, nigérienne, burkinabé de se rendre au Maroc, le 23 décembre 2023, et d’annoncer un accord permettant à ces pays sahélien d’avoir un accès vers l’Atlantique pour sortir de leur isolément diplomatique et géographique, en vue de contourner les sanctions économiques. Sur ce plan, il faut noter que le régime vassal du Makhzen, ne pourrait jamais entreprendre de telles actions s’il n’avait pas l’accord ce principe de Paris.

    Aujourd’hui, plusieurs indicateurs confirment ce « deal » entre Paris et le régime du Makhzen, la France reprend son influence sur les pays du Sahel via » l’entité fonctionnelle » à savoir le régime du Makhzen, et Paris, qui défend l’occupation illégale des territoires du Sahara occidental, depuis un demi siècle, via ses veto au Conseil de Sécurité de l’ONU, reconnaîtra » la souveraineté marocaine » sur ces territoires.
    D’ailleurs, on assiste depuis le début de l’année, à un réchauffement entre les deux capitales, marqué par les visites successives des ministres français des affaires étrangères, de l’intérieur et de l’économie, à savoir Stéphane Séjourné, Gérard Darmanin et Bruno Le Maire. Des visites annonciatrices d’une visite d’Etat du président français Emmanuel Macron à Rabat, et qui sera une » opportunité » pour annoncer la « reconnaissance officielle » de l’occupation des territoires sahraouis par le régime du Makhzen.
    Sur ce sujet, l’ancien ambassadeur de France à Alger, l’agent de la DGSE, Xavier Driencourt (qui court toujours derrière l’Algérie) a indiqué lors de l’émission « Points de vue » diffusée par Le Figaro, que le locataire du Palais de l’Elysée s’apprête à reconnaître la « marocanité » du Sahara occidental.

    Des déclarations que confirment explicitement celles du ministre français de l’économie Bruno Le Maire ce vendredi, en indiquant que la France était prête à participer au financement d’un projet marocain dans le territoire disputé du Sahara Occidental.

    Bruno Le Maire, en visite au Maroc, note que son pays est prêt à participer au financement d’un câble électrique de 3 gigawatts reliant la ville marocaine de Casablanca à la ville sahraouie occupée de Dakhla.

    « Vous allez produire de l’énergie dans la région de Dakhla (Sahara occidental), vous allez en avoir besoin dans la grande métropole de Casablanca, il faut construire des réseaux électriques pour transporter cette énergie. Je vous confirme que nous sommes prêts à participer au financement de cette infrastructure », souligne Bruno Le Maire durant un forum d’affaires Maroc-France à Rabat.

    Une violation du droit international, via un investissement économique ouvrant la voie à une reconnaissance de la colonisation qui ne sera tarder, comme le pronostiquent de nombreux observateurs.

    Source : Algérie54, 27/04/2024

    #France #Maroc #SaharaOccidental #Sahe #Mali #Niger #BurkinaFaso #Sénégal #Tchad

  • Espagne : Pedro Sanchez rattrapé par l’affaire Pegasus

    Espagne : Pedro Sanchez rattrapé par l’affaire Pegasus

    Etiquettes : Espagne, Pedro Sanchez, Pegasus, Maroc, espionnage, Begoña Gomez, France,

    La démission de Pedro Sanchez du poste de président du gouvernement espagnol n’est pas du tout liée à aux affaire de corruption qui éclaboussent sa femme.

    Le concerné a joué au prestidigitateur pour détourner l’attention des vraies et plus graves raisons derrière son projet de retrait de la vie politique. Un article du site Counting Stars établit un lien direct entre cette décision et le scandale Pegasus. Voici le texte intégrale de cet article :

    Les deux pays ont eu une réaction très différente face à l’espionnage marocain
    L’affaire Pegasus et comment elle pourrait se terminer avec Pedro Sánchez grâce à une décision de la France

    La lettre publiée par Pedro Sánchez ce mercredi fait beaucoup parler non seulement de sa femme, mais aussi du cas Pegasus.

    Espionner Sánchez et plusieurs membres de son gouvernement

    Hier, le mot « Pegasus » est devenu une tendance sur Twitter en Espagne après la publication de cette lettre, en référence à l’espionnage du téléphone portable de Sánchez. J’ai déjà commenté ici quelque chose à ce sujet hier , mais je vais maintenant approfondir un peu cette affaire pour déterminer dans quelle mesure elle pourrait nuire à Sánchez.

    L’affaire Pegasus est connue comme l’ espionnage de plusieurs membres du gouvernement espagnol avec le logiciel Pegasus , commercialisé par la société israélienne NSO Technologies et vendu à des clients étatiques (c’est-à-dire des gouvernements) dans le but théorique de l’utiliser contre des menaces terroristes. En 2022, le gouvernement espagnol a rapporté que cet espionnage avait extrait 2,6 Go de données du téléphone portable de Sánchez, 9 Mo du téléphone portable de Margarita Robles , ministre de la Défense, et 6,3 Go du téléphone portable de Fernando Grande-Marlaska , ministre de la Défense. Intérieur. Selon les données fournies par le gouvernement lui-même, ces espionnages ont eu lieu en 2021.

    Le manque d’intérêt du gouvernement pour connaître l’origine de cet espionnage

    Les informations volées étaient considérables et révélaient le manque de sécurité des téléphones portables de ce gouvernement. Puis quelque chose de très étrange s’est produit : le gouvernement espagnol a montré peu d’intérêt pour enquêter sur cette affaire. Il n’a même pas dénoncé l’entreprise qui a fabriqué le logiciel espion et s’est limité à porter plainte auprès de la justice, mais sans montrer sa volonté de collaborer pour découvrir ce qui s’est passé. Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, n’a même pas demandé d’explications au Maroc , identifié comme le principal suspect d’espionnage.

    Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños , Robles et Marlaska n’a pas voulu témoigner en personne ou par vidéoconférence devant le juge chargé de l’affaire , exigeant de le faire exclusivement par écrit. De même, le gouvernement a tenté d’empêcher qu’une association de juristes apparaisse comme une accusation populaire , étant donné la possibilité qu’ils aient accès à des contenus intimes des membres du gouvernement espionnés , pressions que le juge a rejetées, soulignant que cet espionnage affectait  » les intérêts généraux », comme « les organisations supérieures de la Nation et de la forme de Gouvernement ». D’autre part, en 2023, on a appris que le ministère de la Défense avait réinitialisé le téléphone portable de Robles , entravant ainsi l’enquête du Centre national de renseignement (CNI) sur cette affaire.

    Les transferts controversés de Sánchez au Maroc après l’espionnage de son téléphone portable

    La mauvaise collaboration du gouvernement Sánchez avec le juge dans l’affaire Pegasus a une explication claire. Après ces espionnages en 2021, le gouvernement Sánchez a pris des décisions controversées concernant le Maroc. Le plus notoire de tous a été le changement de politique étrangère espagnole sur le Sahara occidental , trahissant le mandat de l’ONU et adoptant une position favorable aux exigences du Maroc. Je me suis également souvenu hier de l’achat de pétrole russe à travers le Maroc ( en toute connaissance de cause par Sánchez de son origine) ; et la dissolution d’une unité antidrogue de la Garde civile dans la région de Campo de Gibraltar, qui a facilité le trafic de haschisch en provenance du Maroc , qui inonde désormais le sud depuis l’Espagne.

    La réponse très différente de la France à un espionnage similaire

    Il faut dire que le gouvernement espagnol n’a pas été le seul à être espionné avec le logiciel Pegasus. Le président français a également subi cet espionnage en 2021 , mais contrairement à ce qui s’est passé en Espagne, Macron a montré un grand intérêt pour connaître l’origine de l’espionnage . Comme dans le cas espagnol, les soupçons se sont portés sur le Maroc. En fait, en novembre 2021, après ce scandale et pour apaiser la France , Israël a opposé son veto à de futures ventes de logiciels espions au Maroc . C’était une manière tacite de reconnaître que ce pays était à l’origine de ces espionnages sur les téléphones portables des gouvernements européens.

    En cas de doute, en mai 2023, une commission du Parlement européen a désigné le Maroc comme l’auteur de cet espionnage . Nous avons donc deux réactions très différentes : alors que tout indique que Sánchez a cédé au chantage marocain , Macron a adopté une réponse très différente et a eu plusieurs conversations téléphoniques dures avec Mohamed VI , au cours desquelles il a même insulté le monarque alaouite en lui donnant sa parole d’honneur que les services secrets marocains n’y sont pour rien. Aujourd’hui, les relations entre la France et le Maroc sont très dégradées.

    La France offre des informations à l’Espagne et le dossier Pegasus est rouvert

    C’est ainsi que nous sommes arrivés à la nouvelle annoncée ce mardi par la justice espagnole : la diffusion de l’affaire Pegasus grâce aux informations fournies par la France , notamment grâce aux enquêtes menées par l’Agence nationale française de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). , agence interministérielle dépendant du Premier ministre français.

    Sánchez pourrait tomber s’il est prouvé qu’il a cédé à l’extorsion marocaine

    Cette nouvelle arrive au pire moment possible pour Sánchez. Le dépôt de cette plainte a été un soulagement pour Sánchez et pour le Maroc , puisque le gouvernement espagnol a évité d’éventuelles responsabilités en cédant au chantage et que le pays africain a pu continuer à faire pression sur le gouvernement socialiste espagnol.

    Si l’enquête judiciaire finit par confirmer que l’espionnage a son origine au Maroc, Sánchez serait sérieusement compromis. Il serait clair que le gouvernement a pris des décisions graves en matière de politique étrangère et de sécurité motivées par l’extorsion , un fait qu’il aurait également caché à la justice, s’engageant ainsi dans d’éventuels crimes. Même si l’on n’a jamais su ce que le Maroc avait obtenu des téléphones portables de plusieurs membres du gouvernement espagnol, Sánchez et plusieurs de ses ministres pourraient faire face à de graves responsabilités non seulement politiques mais aussi pénales , pour avoir mis en danger la Garde civile et la population espagnole pour avoir donné au chantage étranger.

    Ce ne serait pas seulement un scandale national, mais aussi européen

    En outre, nous ne serions plus seulement confrontés à un scandale national , comme celui de l’éventuelle corruption et trafic d’influence de l’épouse de Sánchez, mais nous serions également confrontés à un scandale européen , en remettant en question la frontière sud de l’Union européenne et la sécurité de citoyens de la communauté à céder au Maroc même sur une question liée au trafic de drogue.

    Rappelons qu’il y a deux ans, le Parlement européen était déjà fortement secoué par un scandale de corruption en provenance du Maroc , scandale qui a touché plusieurs hommes politiques socialistes. La gauche européenne serait la première intéressée à se débarrasser de Sánchez si le chantage marocain se confirmait , afin de ne pas être contaminée par le scandale, surtout avant les élections européennes de juin.

    La maladresse de Sánchez avec sa lettre : désormais toute l’Europe est au courant du scandale de sa femme

    Ainsi, contrairement à ce que certains ont souligné ces dernières heures, ce n’est pas Israël qui a mis Sánchez dans une impasse : c’est la France, intentionnellement ou non. Ce pourraient être ses alliés européens jusqu’à présent qui mettent fin à sa carrière politique. Le fait que sa propre femme soit impliquée dans un scandale de corruption serait la cerise sur le gâteau. Et avec sa lettre d’hier, Sánchez a commis l’erreur de faire en sorte que toute la presse internationale découvre un cas qui, même maintenant, n’avait à peine dépassé les frontières espagnoles.

    #Espagne #PedroSanchez #Pegasus #Maroc #Espaionnage #BegoñaGomez #France

  • Spain : Sanchez wife’s activities, according to El Confidencial

    Spain : Sanchez wife’s activities, according to El Confidencial

    Tags : Spain, Pedro Sanchez, Begoña Gomez, PSOE, Koldo case, Globalia, Air Europa,

    The research of El Confidencial on Begoña Gómez: the facts that she does not even deny

    The exclusives of this newspaper revealed contacts with a businessman from the ‘Koldo case’ and the head of Globalia, rescued by the government, as well as her support for a sympathetic entrepreneur to obtain million-dollar public contracts.

    By Alejandro Requeijo

    El Confidencial’s investigation into the activities of the wife of the President of the Government, Begoña Gómez, consists of eight chapters that have prompted this week the opening of a judicial investigation for influence peddling and corruption in the private sector. The response of the head of the Executive, Pedro Sánchez, has been to suspend his agenda and consider his resignation in the face of what he describes as a campaign of harassment based on false information. However, none of the news published by this newspaper has been denied by the Government or Begoña Gómez. The wife of the Socialist leader demanded in writing that the headline of an article be qualified, but did not deny its content or the rest of the exclusives that have revealed her relationships with private companies that have received aid and public contracts from the Government.

    Connection with the ‘Koldo case’ broker

    The first news was published on February 29 and revealed that « the broker of the ministry and Javier Hidalgo met with Sánchez’s wife to present her with business ». The aforementioned broker is businessman Víctor de Aldama, who in those days was in the news for his participation in the ‘Koldo case’, the scheme of former minister José Luis Ábalos’ advisor investigated for receiving commissions. In the summary of the case, Aldama’s commercial relationship with Globalia, owned by the Hidalgo family, appeared.

    The Government and Begoña Gómez did not explain the reason for those meetings or the issues discussed in them. This newspaper contacted the State Secretariat for Communication to obtain their version of this link, but received no response. They also did not deny those meetings of Begoña Gómez with the individual involved in the corrupt network.

    The meetings took place before and after the outbreak of the pandemic in March 2020 and coincided with the awards of emergency contracts by the Ministry of Transport for the purchase of masks being investigated by the National Court. They also occurred in parallel with the historic rescue operation of Globalia (and its airline Air Europa) with 615 million euros of public funds. In statements to the media, the Vice President of the Government, María Jesús Montero, defended Begoña Gómez by arguing that « meeting with businessmen » is part of her job. She also asked that politicians’ relatives not be involved in public debate.

    2) Globalia sponsorships

    A day after the first news, this newspaper provided more details about Begoña Gómez’s relationship with Globalia. Specifically, El Confidencial reported that the Hidalgo company signed a collaboration agreement with Begoña Gómez’s IE Africa Center just a few weeks before Sánchez’s government saved Air Europa with 615 million euros. Javier Hidalgo’s holding even financed an event for the wife of the PSOE’s secretary general in London and sponsored awards jointly organized with the IE Africa Center, which Begoña Gómez attended. The outbreak of Covid prevented Hidalgo from funding more public events for the president’s wife.

    El Confidencial published another piece of information on March 4 with the exact dates of two visits made by Begoña Gómez to Air Europa’s headquarters in Pozuelo de Alarcón (Madrid). The meetings took place in secret, in Hidalgo’s office, during negotiations with the government for the rescue of Globalia’s airline.

    The appointments took place on June 24, 2020, and July 16, 2020. Air Europa confirmed the two visits by Begoña to its headquarters. Between these two dates, the government created a 10 billion euro fund that it ended up using to rescue the Hidalgo clan’s company. In addition, there was a third conversation via telematics.

    A 40,000 euro per year pact

    « Air Europa agreed to pay €40,000 a year to Begoña Gómez’s Africa Center before the rescue ». This was the headline of a new exclusive published on March 15, two weeks after the first information. The new news put numbers to the agreement between Globalia and IE Africa Center. Of the 40,000 euros annual sponsorship, up to 15,000 euros were earmarked for first-class tickets for the president’s wife and her team.

    The newspaper had access to the confidential contract of the agreement. Its authenticity was confirmed again by Globalia and the Institute of Business. The other 25,000 euros annually paid by the tourism holding to Begoña Gómez’s educational institution were intended to sponsor two African-origin tourist projects per year and finance events and other activities related to the awards promoted by Globalia.

    Pedro Sánchez did not abstain

    The journalistic revelations of this newspaper also implicate the Prime Minister. Sánchez did not step down from the Council of Ministers that rescued Air Europa despite the sponsorships the company granted to his wife. Law 3/2015 regulating conflicts of interest requires government members to abstain from decisions that may benefit their « spouses » and provides for sanctions including removal from office.

    In an argument disseminated in recent hours by La Moncloa to try to defuse the investigation against Begoña Gómez, the government emphasizes that the Office of Conflict of Interests has already dismissed on two occasions complaints from the PP. But the government omits that the dismissal was based exclusively on a report from its own Department of the Presidency.

    According to the minutes of the Council of Ministers of November 3, to which El Confidencial had access, that day the specific agreement authorizing « the approval of the temporary public support operation requested by Air Europa Holding SLU, Air Europa Líneas Aéreas SAU, and Aeronova SLU », all subsidiaries of the Globalia conglomerate, was approved.

    The letter of recommendation

    The ‘Begoña Gómez case’ entered a new dimension on April 2, when El Confidencial revealed another area of activity of the President’s wife that has also raised suspicions about her impartiality and affects public money again. The partner of the Socialist leader signed a letter in July 2020 for a joint venture of two private companies to win a €7 million government contract.

    It so happens that one of the main shareholders of the winning joint venture was businessman and consultant Carlos Barrabés. This person helped bring Begoña Gómez closer to Air Europa in 2019 and subsequently designed and filled with content the Master in Competitive Social Transformation of the Complutense University of Madrid directed by Sánchez’s partner since 2020.

    The second letter

    As in previous cases, El Confidencial provided documents to support this information. Thus, the next day, it expanded its investigation and was able to sustain that Gómez signed a second letter for the consultant of her Master to win another €4.4 million from the government. The information explained that Sánchez’s wife wrote a second statement of support for Carlos Barrabés for another tender, and the businessman also won this new tender.

    According to the tender file, 20 other companies showed interest in the award, including giants like Everis, DXC Technology, Altia Consultores, and Manpower. However, the alliance participated by Barrabés ended up prevailing over all its rivals by a very narrow margin and was officially proclaimed the winner of the award on August 2, 2021. « Begoña Gómez’s UTE won by hundredths in sweeping the subjective phase with her signature, » this newspaper titled in a subsequent article.

    The request for rectification

    This expression « Begoña Gómez’s UTE » – included in the third of the articles published about her support for businessman Barrabés – is the only thing that the wife of the Prime Minister has requested to rectify in everything published by El Confidencial. She wanted to make it clear that she had no UTE, something that was conveniently explained in the text of that information and the previous ones. The Supreme Court has said on several occasions that the form and intention with which journalists focus their news are not part of the canon of the truthfulness of the information, so the fact described in the headline is true and legitimate.

    Additionally, she accused El Confidencial of having been publishing « a series of reports referring to her person containing multiple inaccuracies with the intention of generating confusion and harming me professionally and personally », although she does not clarify exactly what those alleged inaccuracies are.

    A court investigates

    The eighth and so far latest relevant publication for the case exclusively by El Confidencial is the judicialization of the case. It concerns the opening of an investigation by the Madrid Court of Instruction No. 41 for an alleged crime of influence peddling based on a complaint filed by the Manos Limpias union. It is based on the publications of El Confidencial and other media that the judge will now have to study, having decreed the secrecy of the proceedings.

    At the moment, Begoña Gómez has not been summoned to formally testify as a suspect with a lawyer, but this step is what has led the Prime Minister to consider his resignation. Barely 24 hours later, the Prosecutor’s Office has already appealed the opening of this investigation to the Provincial Court of Madrid, which will have to decide whether to allow the judge to continue with his inquiries or to order the case to be closed.

    El Confidencial, 27/04/2024

    #Spain #PedroSanchez #BegoñaGomez #PSOE

  • When Gaddafi attributes the creation of the Polisario to himself

    When Gaddafi attributes the creation of the Polisario to himself

    Tags : Moammar Gaddafi, Frente Polisario, Western Sahara, Morocco, Mauritania, Libya,

    Moamar Gaddafi denies Makhzen propaganda accusing Algeria of being behind the creation of the Polisario Front. According to him, Algiers confiscated weapons coming from Libya and intended for the Sahrawi movement.

    In a speech given in 1985, the Libyan leader assassinated by NATO, Moammar Gaddafi, claimed to have been at the origin of the creation and armed support of the Polisario Front. Dated March 29, 1985, a CIA document declassified on January 31, 2012 includes the statements of the leader of the Libyan Arab Jamahiriya. Here is the full content of the document:

    By God, the arab people do not want to be wives to these rulers. It would be a disgrace. I personally have no respect or appreciation for these rulers, except those whom you know and who are in the same trench with us. 

    On 2 march, the anniversary of the founding of the Jamahiriyah, we proposed to the arab regimes that we believe are competent to engage in unionist action. meetings began in Damascus last week and they proceeded with difficulty. Now, there remains a series of meetings next month for which we wish success. But this will be a test : because if even these regimes which we believe are progressive and competent to engage in unionist action fail to bring out about unity between them, then all these regimes should stand together in one line. I hope that the regimes on which we pin hopes will not disappoint us. This would be the failure of the unification of Algeria, Libya, Syria, and the Yemen, alongside the african arab union between Libya and Morocco.

    We used to support Polisario. In fact, we founded it in 1972 : The Popular Front for the liberation of Saguia El Hamra and Rio de Oro fron spanish colonialism. In 1972 the Sahara was a spanish colony, and neither the arabs nor the africans nor the afro-asians spoke about the Sahara. They did not even know it. Only we knew that part of the arab land had been occupied by Spain for hundreds of years. This was a shame, and on 11 June 1972, on a platform where the late boumediene was present I declared (inaudible) Boumediene did not care when I said that part of the Arab homeland was occupied by Spain, that this was a shame and it must be liberated, and that if Spain did not leave we would form a liberation front.
    After that speech, we formed the Popular Front for the liberation of Saguia El Hamra and Rio de Odo, whose acronym in spanish is Polisario. Its leader was El Wali Erguibi, Martyr El Wali Erguibi). He ws an example of the arab revolutionary man whom we cherish.

    The aim was to liberate the Sahara from Spanish colonialism. The popular liberation began in the Sahara; we trained the Polisario elements. We and the palestinian resistance. We smuggled weapons to the Polisario behind the backs of Algeria and Mauritania the arming of the Polisario by Algeria or Mauritania was prohibited. We unloaded consignments of weapons in the Sahara without the knowledge of Algeria or Mauritania; consignments of weapons fell into the hands of Algeria and were confiscated, because they were destined for Saguia el Hamra and Rio de Oro.

    After those military operations spain left inmediately because it was not prepared to accept a popular war in the Sahara. It stayed there while the situation was calm but when the situation exploded it quickly left. El Wali Erguibi used to say : if we make of this Sahara a state, In have no objection to uniting it with Morocco, Algeria or Mauritania. Moukhtar Ould Daddah came to me and said : if you liberate the Sahara, I urge to make it an independent state so that it will be a barrier between me and Morocco. You saw how after the Madrid treaty, after the withdrawal of Spain, under this agreement Mauritania and Morocco each took half of the Sahara whereas Mauritania wanted it to be a single independent state, a barrier between it and Morocco.

    As for Algeria it had no connection whatsoever with this matter. The fact is that after the Madrid agreement and the incursion of the Sahara by both sides, the inhabitants were made homeless because about 1 or 2 thousand homelesse children arrived in Libya. We educated and gave them shelter here. I found the situation to be tragic. We stood by the Polisario in all its demands. It said that it wanted independence, so we stood by them. In fact there was no desire at that time to add another dwarf state to the 21 or the 22 arab paper statelets which could be blown away by a major power. But it was because of a revolutionary eruption –at that Morocco was in conflict with Libya– therefore, that we backed and armed the Polisario with all weapons. We say that this was not a secessionist movement; it was a revoltionary eruption. But we tell you with regret that the Polisario failed to turn into a revolutionary eurption. With the passage of time and with changes in its leaderships and with the martyrdom of El Wali Erguibi, it turned into an independent-seeking movement.

    #Gaddafi #Polisario #WesternSahara #Libya #Morocco #Mauritania