• Palestine : les « métros de Ghaza » ont vaincu le dôme de fer

    Palestine : les « métros de Ghaza » ont vaincu le dôme de fer

    Etiquettes : Palestine, Ghaza, tunnels, Israël, Tsahal, Hamas, Benjamin Netanyahu, CPI, crimes de guerre,

    par El Yazid Dib


    Il vient d’être condamné comme criminel de guerre recherché. L’impunité comme le mensonge n’ont pas de longévité. Ils ne peuvent survivre longtemps devant l’éclat de la vérité et de la justice.

    Comme le nazisme, « l’israélisme » va disparaître, un jour. La nature a horreur de l’excès. Tout système bâti sur un socle colonial ira, avec le temps, vers son dépérissement. Rien ne résiste à la volonté d’un peuple tenu à recouvrer sa liberté et reconquérir ses territoires.

    Ce qui se fait à Ghaza n’est autre qu’un meurtre d’Etat, un régime criminel voulant déraciner l’être de sa matrice, l’olivier de son champ. L’histoire nous apprend que quiconque se veut omnipotent sur cette terre, impose une gouvernance autocratique et opprime des communautés n’aura, comme finalité, que la malédiction des pages noires de cette même histoire. Les goulags n’ont pas trop survécu à leur initiateur. Les grands empires se sont effrités, au fur et à mesure de la prise de conscience des indigènes. L’apartheid n’a pas tenu longtemps devant la pertinence de ceux qui, épris viscéralement, de liberté et de paix, n’ont aucunement baissé les bras. Ni les vandales, ni les byzantins, ni les ottomans, ni autres forces d’occupation eurent à s’éterniser sur des espaces spoliés par le sang et le fer.

    Le cycle historique, dirait l’autre, prétend produire au cours de la course du temps, des spécimens d’hommes sertis d’épouvante et de terreur. Ainsi, le XXè siècle, s’il a connu des Staline, des Franco, des Pinochet, des Hitler, l’actuel est en train de consigner Neten-yahu comme le plus tristement célèbre. Il a battu le record de toutes les monstruosités commises, dépassant celles de Phalaris, le tyran d’Agrigente réputé pour sa cruauté, de Caligula, d’Attila ou d’autres nabots sanguinaires.

    Lui est une exception dans les pathologies qui gangrènent ce type d’acteurs maléfiques. Ne reculant devant rien, il persiste, aveugle dans son œuvre démoniaque, espérant arriver à bout de cette résistance si brave et courageuse. Huit mois durant et aucun de ses objectifs belliqueux n’ait à avoir la moindre issue. En tuant le Palestinien, en rasant demeures et chaumières, en cultivant charniers et fosses communes, en fustigeant blâme et condamnations, il ne cherche qu’à sauver sa peau et sa vie politique. Le temps dit, qu’il n’obtiendra absolument rien de ce qu’il prétend avoir réalisé. Il ne verra point flotter au vent l’étendard de cet Etat fantoche et artificiel sur les monts de la bande des martyrs légendaires.

    La trouille, la lâcheté, la perfidie, la haine qui lui sont séculaires font de ce sioniste un être dangereux qui n’a rien appris des aléas et des retournements de l’histoire. Il force le destin à contre-courant, les gens à contrecœur pour oser dire, sinon penser qu’Hitler avait raison. Mais non, lui comme l’autre, sont la vive négation de l’humanité, l’horrible annale historique.

    Ainsi les « métros de Ghaza » ont dans toutes les stations, vaincu le dôme de fer et font agenouiller les froussards de tsahal.

    Le Quotidien d’Oran

    #Ghaza #Israël #Tsahal #Tunnels #Métros #Hamas #Netanyahu #crimesdeguerre

  • Algérie : le BOOM du PIB, est-ce la percée salutaire ?

    Algérie : le BOOM du PIB, est-ce la percée salutaire ?

    Etiquettes : Algérie, PIB, Abdelmadjid Tebboune, 400 milliards de dollars, FMI, gaz, phosphates, minerai, Gara Djebilet,

    par Amar Tou

    Ce qui justifiait l’étonnement des uns et qui virent rapidement se dissiper leur désenchantement au regard du classement de l’Algérie, ces tout derniers temps, en tête devant la majorité des pays de la région arabe et africaine et devant plus de 50 % des pays du monde, respectivement pour l’indicateur de l’espérance de vie à la naissance, l’indicateur de sécurité alimentaire et pour l’indice de développement humain, se manifeste, actuellement, le même étonnement à l’égard de l’extraordinaire saut du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Algérie (1) qu’a annoncé, ces tout derniers jours, le Fond Monétaire International (FMI) pour l’année 2024.

    Mais le plus grand étonnement, même au-delà des frontières de l’Algérie, se manifesta autour de la déclaration du président de la République Abdelmadjid Tebboune au sujet de la croissance du Produit Intérieur Brut de l’Algérie, qu’il a projeté à plus de 400 milliards de dollars à l’horizon 2026, et ce, lors de sa rencontre périodique, le 30 mars 2024, avec des organes de la presse nationale.

    Fort étrange que les « critiques » ne soumirent pas à leur analyse et à leur jugement, ce saut exceptionnel que connait le PIB de l’Algérie en 2024, alors qu’il entamait, tout juste, d’échapper à une longue période de stagnation au tréfonds. Là où il s’était embourbé depuis 2015 (165,979 milliards dollars), alors qu’il avait atteint en 2014 (213,809 milliards dollars) ; ce qui s’était traduit, au détriment du citoyen, par un recul profond du PIB par habitant. Celui-ci chuta de 5493,55 dollars à 3.700,770 dollars par habitant pendant la même période, c’est- à- dire de 2015 à 2021.

    Avec la même étrangeté, aucun intérêt ne fut accordé à la période de réanimation subséquente (2022-2024) : réanimation relative du marché des hydrocarbures, mais la réanimation la plus importante s’est produite dans le domaine de la production agricole, dans le bâtiment et dans les services, avec l’apparition d’importants indices précurseurs porteurs d’espoir dans les domaines de la production industrielle massive, à forte valeur ajoutée. Ce sont les cas de la sidérurgie et du ciment destinés au marché national et à l’exportation fort croissante, à destination de différentes régions du monde. Ce qui s’est répercuté, en bien et en bon espoir, sur des horizons plus vastes, dans la poursuite accélérée de la croissance de la richesse nationale. Celle-ci est exprimée sous forme d’une croissance accélérée du Produit Intérieur Brut (PIB) global et par habitant, tel que traduisent les données suivantes se rapportant aux années 2022, 2023 et 2024, comme suit (2):

    (*) L’insignifiant écart entre ce chiffre (5799,6 ) et le chiffre publié (5720( s’explique par un écart négligeable du nombre utilisé des habitants de l’Algérie.

    A l’opposé du peu d’intérêt ou même de sa totale négation, de la part des « critiques » économiques, tant spécialistes que non, à l’égard d’un saut en PIB, supérieur à 42 dollars en l’espace, seulement, d’une année (entre 2023 et 2024), l’intérêt fut, plutôt, exclusivement réservé chez les spécialistes et consorts, en accord unanime sur l’impossibilité de voir se réaliser l’objectif de 400 milliards dollars de PIB que le président de la République a projeté pour l’horizon 2026. Sauf qu’aucun d’eux n’a tenté, par méthodologie intégrée, de démontrer leur arbitraire jugement. Ce qui laisse perplexe l’apprenant non spécialisé et profondément désorienté entre un espoir rose et un pessimisme noircissant l’avenir.

    Dans l’attente d’une approche méthodologiquement intégrée réfutant davantage leur mise en doute, nous nous contenterons, ici, de rappeler les éléments de projections objectives que « les metteurs » en doute de l’engagement que le président de la République a pris sur lui :

    a- Dans l’industrie,

    Nous citerons, pour rassurer dans une approche objective optimiste, d’importants facteurs non encore intégrés, à ce jour, dans l’évaluation du Produit Intérieur Brut (PIB), car ils ne sont pas encore tous réunis pour cette approche, toutes les conditions objectives et sincères d’intégration ; mais dont la réunion complète est imminente :(3)

    – Les réserves de l’Algérie en minerai brut de phosphate sont évaluées aux environs de 2,2 (deux virgule deux) milliards de tonnes, au 3ème (troisième) rang mondial. Grâce à l’exploitation du gisement de Djebel Onk au sud de la wilaya de Tébessa à l’Est algérien, à compter de 2026, l’Algérie deviendra l’un des trois premiers pays exportateurs, au monde, du phosphate et divers fertilisants mondialement les plus demandés ; aidée, en cela, par la disponibilité en Algérie, des trois composants nécessaires à l’industrie de ces produits (NPK) les plus fertilisants que sont : l’azote ou Nitrogène (N), le phosphore (P) et le potassium ou potasse (K), contrairement aux pays concurrents qui, généralement, ne possèdent pas le potassium ou potasse et qu’ils importent, nécessairement. C’est un mégaprojet intégré (le premier en son genre) impliquant plusieurs wilayas. Deux voies parallèles de chemin de fer raccordant les zones d’extraction du minerai de phosphate et les zones de sa transformation et de son exportation, sont en achèvement. Le quai dédié à l’exportation du minerai et produits dérivés du phosphate, a vu ses travaux de réalisation lancés le 23 avril 2024 pour être prêt à l’utilisation en 2026.

    – Les gisements de zinc et plomb de « Tala Hamza » et « d’Oued Amizour » situé dans la wilaya de Béjaïa, l’un des plus grands au monde », permettra d’extraire, annuellement, quelques deux millions tonnes de minerai brut de zinc pour produire quelque 470.000 tonnes de concentré de zinc et quelque 30.000 tonnes de concentré de plomb. Les prix de ces minerais connaissent, actuellement, des hausses croissantes sur les marchés mondiaux respectifs. Ils sont, en effet, respectivement, de 2.271 dollars la tonne pour le zinc et de 1.989 dollars la tonne de plomb. Les travaux de réalisation du projet ont été lancés en novembre 2023. La production marchande est projetée à compter de 2026.

    – Le gisement du minerai de fer de Gara Djebilet de Tindouf entrera en phase d’exportation en 2026 avec des exportations d’une valeur de l’ordre de 10 à 14 milliards ded ollars par an en minerai brut, en dehors des quantités destinées à l’Industrie de différents produits dans les usines situées en Algérie, tel le Complexe sidérurgique de Bellara- Jijel au capital mixte algéro-qatari, le Complexe sidérurgique turc d’Arzew-Oran, le Complexe sidérurgique public d’El Hadjar-Annaba et au projet du Complexe sidérurgique de Béchar,

    – Le projet du Complexe sidérurgique de Béchar rentrera en exploitation, en 2026, d’une capacité de deux millions de tonnes de fer à béton et des rails de chemin de fer. Ces derniers sont actuellement importés dans le cadre des contrats de réalisation de l’ambitieux programme ferroviaire en cours de réalisation et celui projeté à moyen terme. Les travaux de réalisation de la première unité de ce complexe industriel, viennent d’être lancés.

    – Les capacités de production du Complexe sidérurgique Algéro-Qatari de Bellara-Jijel, sont en cours de dédoublement. La réception de cette extension est projetée pour 2026. Les capacités passeront, alors, de deux millions tonnes, actuellement disponibles, à quatre millions tonnes projetés,

    – L’usine de ciment de Djelfa dont le chantier est en reprise par le groupe public GICA, entrera en phase de production avant 2026, avec des capacités de production annuelles de cinq millions de tonnes, portant les capacités totales nationales de production de ciment dans les deux secteurs : privé et public, à 45 millions tonnes, en premier rang, avec l’Egypte, dans le monde arabe,

    – Les exportations du gaz naturel algérien avant l’horizon 2026, dans le cadre de l’engagement pris par l’Algérie en exécution des directives du président de la République qu’il a données à l’occasion de l’ouverture de la 30ème Foire de la production nationale de l’année 2022, visent à atteindre le seuil de 100 milliards de m³ par an en exportations de gaz naturel, et ce, en doublant sa production (de 2022) ; les exportations de l’année passée étaient de l’ordre de 50 milliards de m³.

    Dans cette logique, la production de l’Algérie en gaz naturel a, effectivement, déjà atteint en 2023, quelque 136 milliards de m³. C’est-à-dire, plus de 33,34 % de plus, depuis les instructions présidentielles en l’espace d’une année, ce qui autorise l’espoir d’atteindre, sans difficulté, l’objectif fixé par le président de la République,

    – Vingt-six (26) projets de recherches et d’exploitation minière ont été, dès 2021, programmés. Ils sont de portée structurante, à valeur ajoutée élevée, situés dans 25 wilayas du pays et dans des domaines sensibles : le cuivre, le manganèse, les sels, les projets polymétalliques, les matières premières minières réfractaires, la bentonite, le feldspath, le souffre, le lithium, les pierres semi-précieuses et le quartz minier, (4) de nature à servir, sûrement, les objectifs de diversification et d’intégration économiques, d’équilibre et d’indépendance. La découverte, toute récente, du lithium comme terre rare dont l’Algérie détienne 20 % des réserves mondiales, ouvre très larges les horizons à l’Industrie de voitures électriques, des composants électroniques « smarth phones », des ordinateurs et autres produits électroniques, incitant beaucoup d’intérêt d’investissements extérieurs en Algérie.

    – Le Complexe ‘Koutama’ -Jijel d’huile de table (alimentaire) entrera sous peu en production, à l’été prochain (2024). Il est le plus important dans le monde arabe avec des capacités de production de 400 mille tonnes par an,

    – De même que l’usine de sucre de Khémis El Khachna-Boumerdès d’une capacité de production de 2.000 tonnes par jour qui est programmée pour entrer en production au début de l’été prochain (2024),

    – La remise en activité progressive de dizaines d’usines industrielles publiques qui étaient victimes de privatisations abusives ou dont les capacités de production et les activités furent profondément verticalement et horizontalement réduites et mises même, à l’arrêt,

    Uniquement ce concret programme, favorisera, à coup sûr, l’augmentation de la richesse nationale. C’est-à-dire, le relèvement du Produit Intérieur Brut (PIB) global et par habitant, avec d’immédiats effets partiels mais concrets à l’horizon 2026, par la voie d’industrialisation et/ou par celle d’exportations sous forme de matières premières et/ou de produits industriels finis et/ou semis finis.

    Lors du discours prononcé, à l’occasion de la Journée mondiale du Travail du 1er Mai (2024), le président de la République annonça, agréablement, des indices de grande satisfaction relatifs à l’enregistrement d’heureuses améliorations dans la structure du PIB de l’Algérie. Celui-ci, précisa le président de la République, a enregistré, pour la première fois, depuis son effondrement durant la longue période allant de 1986 à 2021, un redressement spectaculaire dans la part de l’Industrie dans le PIB, en quittant une stagnation, au plancher, qui a duré toute cette longue période au niveau de 3 à 5 %, pour une situation relativement meilleure et prometteuse de 8 à 9 %. Et ce, dans une dynamique devant retrouver, d’abord, les 16 à 18 % de 1985 pour espérer se mettre, ensuite, au niveau de la moyenne de 18 à 23 % atteinte, à l’heure actuelle, par les pays industrialisés, en général.(5)

    Le programme de redressement industriel en cours en Algérie, celui ayant déjà engagé les lourds investissements industriels sus-rappelés et les Investissements Directs Etrangers (IDE) attendus de la haute incitation instaurée par la nouvelle législation en la matière (loi n°22-18 du 24 juillet 2022), l’autorisent amplement à moyen terme.

    Le président de la République, à la même occasion, situe la part atteinte, déjà à l’heure actuelle, par l’Agriculture dans la structure du PIB algérien, à quelque 18 % (souhaitée à terme à 30 %) contre 9 à 12 % durant les 32 dernières années. Même si elle continue à progresser, elle devrait, à terme, sous les effets de l’inévitable industrialisation de l’agriculture, tendre vers une part bien établie dans les économies industrialisées qui sont autant développées dans l’agriculture sous toutes ses formes. Cette part reviendrait, alors, vers les 2 à 3 % du PIB industrialisé qui comprendra, dans la part de l’Industrie, une forte part de l’agro-industrie qui, auparavant, était rangée dans la part de l’Agriculture sous sa forme primaire. Une lecture comparative historique de ce phénomène dans les pays déjà très industrialisés ou ceux dont l’industrialisation est fortement engagée, confirme nettement ce processus, à de très rares exceptions près qu’explique, transitoirement, leur histoire économique comme l’illustre le cas de la Corée du Sud.

    b- Dans l’agriculture

    – La cueillette des fruits de la mise en valeur des terres du Grand Sud et particulièrement l’organisation de deux saisons agricoles (deux récoltes) par an pour la culture des céréales (le blé et le mais alternativement). Les conditions de réussite permanente sont désormais réunies par le raccordement des espaces agricoles mis en valeur, au réseau électrique pour permettre l’utilisation de l’irrigation axiale à grande échelle pour couvrir de vastes espaces,

    – La réalisation du géant Complexe de production de la poudre de lait dans la wilaya d’Adrar en association avec le Qatar. L’Algérie atteindra son autosuffisance en la matière en produisant, au moins, l’équivalent du niveau actuel des importations en ce produit d’une valeur à l’importation, d’environ 600 millions de dollars, annuellement, en plus de la viande rouge dont une partie de l’ordre de 400.000 tonnes, est encore partiellement ou totalement importée, en tant que de besoin, (6)

    – Inciter à développer et promouvoir l’Agro-industrie après l’apparition permanente et croissante de productions agricoles primaires. Ce qui permettra de relever leur valeur marchande en rémunérant mieux le travail agricole et en relevant le niveau du PIB en tant que productions industrielles à l’image des structures des PIB des pays industrialisés,

    c- Dans la numérisation

    – « Instrumenter la numérisation » afin de réduire l’économie souterraine (ou économie parallèle) qui représente, selon l’évaluation officielle, « quelque 10.000 milliards de dinars ou, exprimée en dollars, quelque 90 milliards de dollars ; sachant que le phénomène ne disparaitrait pas totalement car la numérisation ne pourrait pas venir à bout des fausses déclarations généralement pratique courante lors des déclarations à la production, lors des transactions commerciales, des chiffres d’affaires, des transactions foncières, lors des enregistrements notariaux des baux de location de locaux commerciaux ou d’habitations, à la déclaration du nombre d’employés dans le secteur privé, leurs niveaux de rémunération et autres activités sociales.

    En attendant, l’atténuation du phénomène, à côté de l’espéré de la généralisation de la numérisation, il serait tout indiqué à étudier les expériences des pays européens quant à l’intégration totalement ou partiellement, de l’économie souterraine ou parallèle, dans le Produit Intérieur Brut (PIB) à l’image de l’expérience italienne à titre d’exemple. (7) A ce moment là et en plus de ce qui est attendu de la nouvelle production industrielle et de la production agricole valorisée par son industrialisation, point de doute que le Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Algérie dépassera, à l’horizon 2026, le seuil de 400 milliards de dollars, à la condition d’exécuter le programme tracé dont une partie est sus-reprise, avec toute la rigueur requise.

    *Economiste, ancien ministre

    Notes

    (1) Le Fond Monétaire International. 19 avril 2024
    (2) – De 2015 à 2021, les rapports annuels de la Banque d’Algérie
    – De 2022 à 2024, le Fond Monétaire International
    – Déclaration du Président de la République et projection de la population algérienne à 2026,
    (3) Amar Tou. Contribution publié dans le journal Ec Chourouk en langue arabe et dans le quotidien d’Oranen langue française sous le titre : Les minéraux industriels, pour la Thésaurisation ou l’exploitation immédiate ?
    (4) Le Président de la République 1. Abdelmadjid Tebboune Conseil des ministres tenu le 3 octobre 2021- l’Agence Algérie Presse-APS publié le 3 octobre 2021 à 20 :39
    (5)Discours du Président d e la République Abdelmajid Tebboune à l’occasion de la fête dy travail du premier mai 2024.
    (6) El Moudjahid. Site électronique publié le le 1er mai 2024
    (7) Pierre Antoine Delhommais. Le point. https//www.le point.fr… publié le 05/06/2014 oohoo
    – l’économie souterraine sera désormais prise en compte dans la richesse du pays (PIB)

    – Economie.gouv.fr https//www.economi…l’économie souterraine dans le PIB : avancées et limites.

    Le Quotidien d’Oran, 20/05/2024

    #Algérie #Economie #Minerai #Phosphates #GaraDjebilet #AmarTou


  • Selon l’UE, le merlu provenant du Maroc est contaminé

    Selon l’UE, le merlu provenant du Maroc est contaminé

    Etiquettes : Union Européenne, UE, merlu, Maroc, contaminé, anisakis, Espagne,

    L’UE émet une alerte sanitaire « sérieuse » concernant un poisson à l’anisakis en provenance du Maroc destiné au marché espagnol

    Le produit a été retiré immédiatement, mais les autorités ne savent pas si d’autres lots ont pu échapper aux contrôles.

    L’Union européenne a émis une alerte sanitaire via le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (Rasff) après la détection d’anisakis dans des œufs de merlu lors d’un contrôle aux frontières en Espagne. Le produit a été immédiatement retiré du marché, mais les autorités ne savent pas si d’autres lots ont pu échapper aux contrôles et être en vente.

    L’organisation européenne a signalé que les œufs de merlu infectés proviennent du Maroc , sans toutefois révéler la destination finale du produit ni le poste frontière où le parasite a été détecté, conformément à sa politique habituelle de confidentialité. Cependant, la situation a été qualifiée de « grave ».

    Qu’est-ce que l’anisakis et comment l’éliminer ?

    Anisakis est un parasite présent chez les poissons et les céphalopodes et peut provoquer de graves problèmes de santé , notamment des troubles digestifs et de graves réactions allergiques. Pour éviter l’ingestion d’anisakis, il est essentiel d’acheter du poisson propre et sans intestins, ou de le retirer le plus tôt possible, comme le recommande l’Agence espagnole de consommation, de sécurité alimentaire et de nutrition (Aecosan), dépendant du ministère de la Santé.

    De plus, il est recommandé de cuire le poisson par cuisson, friture, cuisson au four ou grillage, en veillant à ce qu’il atteigne au moins 60 ºC pendant une minute. Les crustacés doivent être bien cuits et, si vous choisissez de consommer du poisson cru, il doit être préalablement congelé pour éliminer le parasite.

    Fuente : ABC, 21/05/2024

    #Maroc #Espagne #Merlu #anisakis

  • Algérie : Réponse aux données hasardeuses d’un Ex Ministre sur la situation économique et la mine de Gara Djebilet

    Algérie : Réponse aux données hasardeuses d’un Ex Ministre sur la situation économique et la mine  de Gara Djebilet

    Etiquettes : Algérie, situation économique, Gara Djebilet, Minerai, phosphates, fer, Amar Tou,

    Par Abderrahmane MEBTOUL, Professeur des universités, expert international directeur d’Etudes Ministère Industrie/Energie 1974/1979-1985/1987- 1990/1995- 2013/2015 directeur général et haut magistrat à la Cour des Comptes 1980/183 Docteur d’Etat 1974.

    Un ministre d’environ 10 ans sous l’ère du président Bouteflika, Mr Amar TOU s’est livré à des extrapolations hasardeuses et dans une contribution à un quotidien en date du 17 mai 2024, selon les experts des mines consultés de hauts niveaux a livré des données qui prêtent à confusion induisant en erreur tant l’opinion publique que les autorités du pays. Le plus grand ignorant étant celui qui prétend tout savoir, cette présente contribution se veut un éclairage objectif pour l’opinion nationale.

    1.-Des déclarations sans fondements scientifiques

    La déclaration de cet ex ministre a concerné notamment l’exploitation du gisement de Djebel Onk au sud de la wilaya de Tébessa à l’Est algérien, affirmant qu’à compter de 2026, l’Algérie deviendra l’un des trois premiers pays exportateurs, au monde du phosphate mais comme le souligne les experts et les études de l’Université de Tebessa, certes cette mine est l’une des plus grandes réserves de phosphate d’Algérie et du continent africain, avec des réserves estimées à environ 2,8 milliards de tonnes de minerai de phosphate mais avec une teneur de 24% d’oxyde de phosphore, contenant donc divers minéraux de gangue, notamment des silicates et des carbonates, dont la teneur doit être réduite et autre affirmation sans analyse du Ministre Amar Tou et qu’elle exporterait de 100 milliards de mètres cubes gazeux en 2026, supposant une tenant compte de la forte consommation intérieure et de la nécessité d’injecter au moins 20% dans les puits pour éviter leur épuisement près de 200 milliards de mètres cubes gazeux de production contredit par la récentes déclaration du PDG de Sonatrach réaliste pour qui la production primaire des hydrocarbures connaîtra une hausse moyenne de 1,3% pour s’établir à 207 Mtep en 2028 ( source APS).

    Autre affirmation, sans analyses objectives, je le cite « en 2026 les exportations du minerai brut de fer seront d’une valeur de l’ordre de 10 à 14 milliards de dollars » . Si l’on prend 100 dollars la tonne de fer brut cela donne entre 100 millions et 140 millions de tonnes, ce qui est impossible, une énorme bévue, en souhaitant que tout auteur s’éloigne des louanges sans nuances espérant une rente, contre productives pour le pouvoir lui même, vérifie la cohérence des données avant de les diffuser à la presse, le ministère de l’Energie officiellement ayant donné des chiffres réalistes.

    Par ailleurs, selon le conseil des ministres, pour pouvoir exploiter le fer de Gara Djebilet avec une rentabilité réelle, il faut d’abord réaliser la ligne de chemin de fer dont le projet sera réceptionné dans 30 mois, sauf retarde de délai à compter du début de janvier 2024 soit fin 2026 soit ensuite commencera seulement la production soit début 2027. Dans une déclaration à l’APS le ministre de l’Energie et des Mines qui présidait l’ouverture de la mine de fer de Gara Djebilet a précisé que « ce projet structurel se déroulera en plusieurs phases sur une période allant de 2022 à 2040. La première phase (2022-2025) connaîtra une production de 2/3 millions de tonnes où le minerai de fer sera acheminé par voie terrestre à Béchar et une fois la voie ferrée réalisée, la seconde phase 2026/2030 commencera, ce qui permettra d’optimiser l’exploitation de la mine en produisant progressivement 10 2026 / 20 2027 /30 2028 /40 2029 / et 50 millions tonnes/an 2030.

    2.- Quelle est la place du fer de Gara Djebilet au sein de l’économie mondiale et la cotation des métaux au niveau international

    La consommation mondiale en 2023 de minerai de fer est de 2.494 millions de tonnes par an pour une réserve estimée à 173 500 millions de tonnes. Les principaux pays en référence aux réserves et à la teneur en fer sont le suivants données de 2022:
    -Australie 51.000 millions de tonnes de réserves de minerai de fer , dont 27.000 millions de tonnes en teneur de fer
    -Algérie 3.000 m

    • Brésil réserves 34.000 millions de tonnes de réserves de minerai de fer , dont 15.000 millions de tonnes en teneur de fer-
      -Russie 29000 millions de tonnes de réserves de minerai de fer , dont 14000 millions de tonnes en teneur de fer
    • Algérie sur 3,5 milliards de tonnes , 20.000 millions de tonnes exploitables dont 11700 millions de tonnes en teneur de fer
    • Chine 20000 millions de tonnes de réserves de minerai de fer, dont 6900 millions de tonnes en teneur de fer
    • Ukraine 6500 millions de tonnes de réserves de minerai de fer , dont 2300 millions de tonnes en teneur de fer
    • Canada 6000 millions de tonnes millions de tonnes de réserves de minerai de fer , dont 2300 millions de tonnes en teneur de fer
    • Inde 5500 millions de tonnes de réserves de minerai de fer , dont 3400 millions de tonnes en teneur de fer- USA 2700 millions de tonnes de réserves de minerai de fer, dont 1000 millions de tonnes en teneur de fer- Algérie 3500 millions de tonnes dont 1700 millions de tonnes en tenu de fer
    • Iran 2700 millions de tonnes de réserves de minerai de fer, dont 1500 millions de tonnes en teneur de fer

    Pour mesurer la fiabilité d’un projet, outre le coût d’exploitation interne et la qualité de la ressource humaine pilier de tout processus de développement, il faut se référer à la cotation de quelques produits sidérurgiques entre le 10/15 mai 2024 qui est la suivante. Le prix de l’acier s’établit à 750 euros la tonne, montrant l’importance de la transformation pour avoir une forte valeur ajoutée mais nécessitant d’importants investissements en aval. Pour les autres produits nous avons le prix de l’aluminium qui s’établit à 2160 euros la tonne, sa fabrication nécessitant une grosse quantité d’énergie, son prix étant étroitement lié à celui du gaz/pétrole ; le prix du cuivre s’établit à 8180 dollars la tonne nécessaire dans dans la conception de câbles, de batteries, de circuits électroniques, mais aussi dans la tuyauterie, les transports, ou la fabrication de pièces de monnaie; le prix du plomb s’établit à 1880 euros la tonne ; le prix du zinc s’établit à 2220 euros la tonne; le cours de l’inox à 2 930 euros la tonne, existant plusieurs formes de produits, utilisé dans la fabrication de pièces automobile, d’ustensiles de cuisine, d’appareils électroménagers, dans la construction, l’industrie alimentaire et pétrochimique, ou encore pour des applications médicales. Pour la cotation la cotation du fer brut le , elle est de 99 euros la tonne.

    3.-Qu’en est-il de l‘exploitation du fer de Gara Djebilet ?

    Concernant la mine de fer de Gara Djebilet, elle est l’une des plus grandes mines de fer dans le monde, composée de trois zones d’exploitation: Gara Djebilet-Ouest, Gara Djebilet-Centre et Gara Djebilet-Est. Le lancement du projet est tributaire de la disponibilité de quantités suffisantes d’eau dans la région, les infrastructures ferroviaires et énergétiques dont la réalisation de la ligne ferroviaire reliant Béchar à Tindouf (950 km), inauguré récemment par le président de la République, destinée à acheminer le minerai de fer vers les sites de transformation et d’exploitation et de la résolution des difficultés techniques notamment celles liées à la teneur élevée du minerai en phosphore et en arsenic en parvenant à réduire le taux du phosphore dans le fer pour le porter de 0,8% à 0,03%, offre la possibilité à l’Algérie soit d’exporter le fer à l’état brut soit de le transformer localement.

    En effet, le bilan relève que « le minerai est pénalisé par sa structure oolithique complexe et une teneur élevée en Phosphore nuisible dans la fabrication de l’acier donc devant résoudre ce problème technique. Quel est la rentabilité du fer de Gara Djebilet au cours mondial du fer brut de devant tenir compte du coût et de l’évolution vecteur prix au niveau international et prévoir des coûts supplémentaires pour protéger l’environnement ainsi qu’une formation pointue, étant loin pour ce genre d’investissement une main d’œuvre non qualifiée, l’université de Béchar devant être associée.

    En prenant l’hypothèse optimiste, d’’un cours de 100 dollars la tonne, pour la phase préliminaire de trois millions de tonnes le chiffre d’affaires serait de 300 millions de dollars, pour le profit net, devant retirer les coûts importants de 50% selon les normes internationales restant 150 millions de dollars et en cas de la part du partenaire étranger 49%, restant à l’Algérie environ 76 millions de dollars.

    La seconde phase qui verrait une production entre 40/50 millions de tonnes avec une augmentation progressive entre 2030/2040, pour une exportation brute de 30 millions de tonnes, nous aurons un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars. Ce montant c’est le chiffre d’affaires et non le profit net auquel on doit soustraire les coûts très élevés représentant environ 50% du chiffre d’affaires, soit 1,5 milliard de dollars et en cas de la règle 49/51%, avec le partenaire étranger restant à l’Algérie pour le profit net environ 750 millions de dollars et pour 50 millions de tonnes 5 milliards de dollars, un profit net de 2,5 milliards de dollars pour l’Algérie et en cas de la règle 49/51% avec un partenaire étranger 1,25 milliard de dollars. Le 09 mai 2022, le ministre des Mines (source APS) annonce officiellement que la réalisation du projet de Gara Djebilet nécessitera la réalisation de plusieurs installations, avec un coût variant entre 1 et 1,5 milliard de dollars par an sur une période allant de 8 à 10 ans.

    Contrairement aux hydrocarbures dont le coût varie entre 5 et 10 dollars selon les gisements , le prix du marché le baril dépassant actuellement 80 dollars , l’exploitation du fer brut de Gara Djebilet ne procurera pas de rente, contrairement au segment hydrocarbures, mais un taux de profit moyen, sous réserve de la maîtrise des coûts. L’on devra descendre à l’aval de l’arbre généalogique, les aciers spéciaux, pour avoir une grande valeur ajoutée mais nécessitant une formation pointue et de lourds investissements (plusieurs milliards de dollars), ces segments étant contrôlés par quelques firmes multinationales au niveau mondial, étant impossible d’exporter sans un partenariat avec des firmes de renom.

    En conclusion, au moment où j’étais jeune conseiller et directeur des études au ministère de l’Industrie et au ministère de l’Énergie entre 1974 et 1980, nous avons étudié la faisabilité du projet de l’exploitation de fer de Gara Djebilet qui a été longtemps ensuite en gestation et je me félicite que sa réalisation soit devenue effectives car pouvant contribuer grandement à l’intégration de l’économie nationale ( substitution ‘importation ) et sous réserve, suite aux orientations réédentes du conseil des ministres de pas exporter du fer brut, de descendre à l’aval pour la fabrication de produits nobles, dynamiser les exportations hors hydrocarbures et donc permettre des entrées en devises
    Abderrahmane Mebtoul adememebtoul@gmail com

    #Algérie #Minerai #Phosphates #GaraDjebilet #AmarTou

  • Maroc : Les pleureuses du palais royal

    Maroc : Les pleureuses du palais royal

    Etiquettes : Maroc, Médi1, presse, médias, palais royal, propagande, Algérie, céréales, production,

    Le Makhzen a mobilisé ses médias dans une vaste campagne de propagande, rien que pour mettre en doute les progrès réalisés par l’Algérie dans la céréaliculture.

    Pour le palais royal, il s’agit vraisemblablement d’une pitoyable tentative de diversion afin de détourner une opinion publique traversée par une vague d’agitation. Cela va-t-il marcher ? Ce n’est pas évident. Mais rien n’arrête la frénésie des courtisans, tant que le sujet est de dénigrer l’Algérie.

    Mais qu’est-ce qui fait rager au juste l’association des pleureuses aux ordres des encenseurs du roi ? Que la récolte de blé exceptionnelle de l’Algérie pour cette année pourrait faire du pays le 2ème producteur en Afrique du Nord derrière l’Egypte et devant le Maroc. Pour des responsables qui ont le minimum de dignité, l’information n’a pas de quoi soulever une polémique ou une mise en scène fabriquée de toutes pièces, rien que pour démentir une réalité qui ne les concerne, ni de près, ni de loin.

    Les vidéos réalisées en Algérie sont sans équivoque : « la campagne de récolte du blé à Adrar, M’Sila et dans d’autres wilayas dépasse toutes les espérances ». A la chaîne Medi 1, qui a poussé les frontières de l’ignominie, en prétendant que les vidéos étaient « falsifiées », c’est la BBC dans sa version arabophone qui répond.

    Professionnellement et loin de toute surenchère, la chaîne britannique a bel et bien confirmé que l’Algérie a haussé de deux millions de tonnes la production de blé cette année. Il faut dire que l’Algérie, qui a très tôt entamé de relever le défi présenté par le changement climatique en investissant massivement sur la culture du blé dans le désert, s’est engagée pleinement dans une politique avant-gardiste d’assurer sa sécurité alimentaire dans le plus bref délai.

    Si le régime marocain ne l’entend pas de cette oreille, qu’à cela ne tienne, il n’a qu’à faire mieux dans un esprit de rivalité saine. En est-il capable ? Le doute est permis. La chaîne marocaine Medi 1 en a fait tout un programme en doutant des images diffusées par la télévision algérienne et a déclaré que les vidéos avaient été réalisées à l’aide de l’intelligence artificielle.

    M.M

    Source : L’Est Républicain, 18/05/2024

    #Maroc #Algérie #production #céréales #pressemarocaine #Médi1

  • Netanyahu dit ne pas comprendre pourquoi le tribunal de Nuremberg veut lui juger

    Netanyahu dit ne pas comprendre pourquoi le tribunal de Nuremberg veut lui juger

    Etiquettes : Benjamin Netanyahu, CPI, Nuremberg, Karim Khan, Hamas, Palestine, Israël, sioniste, holocauste,

    La demande du procureur du tribunal de Nuremberg de traduire en justice Netanyahou et Gallant pour « crimes contre l’humanité » a laissé les sionistes sous le choc.

    Netanyahou a longuement accusé le tribunal – et la terre entière – d’être « antisémite », un terme dont les sionistes se servent habituellement pour désigner les goyim qui refusent de les servir aveuglément.

    L’idée du procureur du tribunal de Nuremberg était d’éviter d’être accusé de partialité en ne poursuivant pas de Palestiniens. C’était bien mal connaître les juifs. Ils ont été encore plus estomaqués de se voir traiter à égalité avec des goyim.

    La décision de poursuivre la direction du Hamas démontre exactement l’inverse de ce que disent les sionistes, à savoir le biais philosémite de l’institution.

    Je ne vois absolument rien que l’on puisse reprocher au Hamas. Il ne fait que résister à près de 80 ans de persécutions systématiques contre son peuple, muré vivant dans un ghetto régulièrement bombardé par l’armée israélienne.

    C’est donc par complaisance vis-à-vis des sionistes que le procureur a ajouté des dirigeants du Hamas à cette liste.

    Du côté de la France, c’est l’embarras. Depuis sept mois, médias et gouvernement martèlent que les sionistes ont le droit de tuer qui bon leur semble en Palestine et dans les quantités de leur choix parce que « c’est de l’autodéfence ».

    Macron et ses coquins, qui se servaient du tribunal de Nuremberg pour diffamer Vladimir Poutine et la Russie, ne peuvent pas du jour au lendemain qualifier de fraude l’institution à laquelle ils participent.

    Netanyahou ne craint rien, bien entendu. Tout cela est symbolique. En revanche, les sionistes ne bénéficieront plus du monopole du mythe de l’holocauste pour agir en toute impunité. C’est ce monopole qui est en train de s’effondrer et c’est catastrophique pour la mouvance sioniste.

    #Israël #CPI #Ghaza #Tsahal #crimesdeguerre #KarimKhan #Palestine #Sionisme

  • Au Maroc, la Chine déploie un mégahub de batteries de voiture

    Au Maroc, la Chine déploie un mégahub de batteries de voiture

    Etiquettes : Maroc, Chine, batteries, voitures électriques, lithium,

    Leader mondial du secteur des batteries pour voitures électriques, la Chine, soutenue par le gouvernement marocain, a développé des capacités de production couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur.

    Le Maroc abrite des géants comme Stellantis et Renault, produisant 700.000 véhicules par an. Son potentiel pour devenir un géant des batteries électriques est largement stimulé par les investissements chinois, écrit la Nouvelle Tribune.

    En voici quelques-uns:

    Les entreprises Hailiang et Shinzoom ont annoncé la construction de deux usines de batteries automobiles pour environ un milliard de dollars.

    Zhejiang Hailiang prévoit d’installer une usine de cuivre sur 30 hectares, avec un investissement à hauteur de 450 millions de dollars.

    Shinzoom veut consacrer 460 millions de dollars à une usine d’anodes qui s’étendra sur 20 hectares.

    En outre:

    Le gouvernement marocain a donné son feu vert, en avril 2024, à BTR New Material Group pour la création d’une usine de production de cathodes près de Tanger (497 millions de dollars d’investissement).

    CNGR Advanced Material envisage de bâtir une usine de cathodes à Jorf Lasfar.
    Gotion High-Tech a pour projet une usine de batteries électriques (6,3 milliards de dollars).

    Source : Sputnik

    #Maroc #Chine #Batteries #voitureselectriques #Lithium

  • Tir de roquettes sur la ville de Smara, à la veille de l’exercice African Lion déroulé au Maroc

    Tir de roquettes sur la ville de Smara, à la veille de l’exercice African Lion déroulé au Maroc

    Etiquettes : Tir de roquettes, Smara, Sahara Occidental, Maroc, African Lion, exercices militaires, Front Polisario, attaques,

    Le Front Polisario a tiré samedi trois roquettes sur la ville marocaine d’Es-Semara, a rapporté lundi Marokko Nieuws.

    Citant le site d’information Yabiladi, le portail marocain indique que les projectiles sont tombés dans une zone inhabitée et n’ont fait aucune victime. « Les séparatistes du Front Polisario sahraoui affirment avoir endommagé des installations militaires marocaines », note-t-il.

    « L’attaque arrive à un moment symbolique. L’exercice African Lion, organisé conjointement par le Maroc et les Etats-Unis, débute lundi. Il s’agit du plus grand exercice militaire en Afrique, auquel participent également d’autres pays », indique Marokko Nieuws.

    « Le mouvement indépendantiste commémore également le 51e anniversaire du début de sa lutte armée contre le Maroc, qui a reconquis la région depuis le départ du colonisateur espagnol en 1975 », précise-t-il.

    « Le Polisario avait déjà tiré des roquettes sur Es-Semara en octobre et novembre 2023, tuant un citoyen marocain qui vivait en France et séjournait dans la ville », conclue-t-il.

    #Maroc #SaharaOccidental #Polisario #Smara #AfricanLion #exercicemilitaire

  • Algérie : La Banque BNH entre officiellement en activité

    Algérie : La Banque BNH entre officiellement en activité

    Etiquettes : Algérie, Banque BNH, Banque nationale de l’habitat, logement, immobilier,

    La Banque nationale de l’habitat (BNH) a annoncé, samedi, son entrée en activité officielle en tant que première institution bancaire publique spécialisée dans le financement de l’habitat et de l’immobilier.

    C’est lors de la cérémonie de lancement officiel de la Banque que le Secrétaire général du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Said Attia, a souligné « l’importance vitale » que revêt cette banque dans le financement du secteur de l’Habitat en Algérie, de même qu’elle constitue l’un des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour redonner un nouveau souffle au secteur.

    L’objectif de cette nouvelle institution bancaire est de diversifier les sources de financement de l’Habitat, du Bâtiment et de la Promotion immobilière, en faveur des opérateurs publics et privés.

    Les principaux produits qui seront lancés par cette banque portent notamment sur l’introduction de l’épargne logement réglementée dans le cadre de la loi de finances de l’année en cours (article 97), permettant à l’épargnant d’acquérir un logement et de bénéficier des différents avantages fiscaux, dira Said Attia.

    Le même responsable a salué l’engagement de la nouvelle banque, agréée par la Banque d’Algérie à la fin de 2022, à diversifier et à élargir son réseau bancaire en s’appuyant principalement sur les agences de la CNL.

    La BNH est le fruit de la reconversion de la Caisse nationale de logement (CNL), entreprise publique à caractère industriel et commercial (EPIC), en une institution bancaire dotée d’un capital de 80 milliards de DA et qui prend la forme juridique de SPA.

    Le DG de la banque, Ahmed Belayat, a mis l’accent, pour sa part, sur les étapes franchies par la banque pour préparer son lancement officiel, lesquelles ont duré plus de 20 mois, de la formation de la ressource humaine travaillant avant dans le cadre de la CNL (1 400 postes d’emploi) sur les techniques bancaires et commerciales, à la préparation de l’organigramme de la banque.

    Parallèlement au lancement du programme « AADL 3 », la banque est appelée à s’acquitter de son rôle de chef de file dans la coalition des banques publiques qui sera mise en place pour financer le programme, a ajouté Belayat. Quant à l’épargne logement réglementée, le DG a affirmé que la banque se chargera « de centraliser l’épargne réglementée collectée à travers le réseau commercial des banques et Algérie Poste », précisant que les méthodes de collecte et de recrutement seront définies ultérieurement.

    Cette nouvelle banque œuvrera à développer toutes les activités classiques de la banque commerciale, à l’exception du financement du commerce extérieur qui sera étudié à un stade ultérieur du développement de la banque, a‐t‐il fait savoir. Il est prévu, ainsi, que le réseau de cette dernière soit étoffé d’autres agences à implanter à Béchar, Boumerdès, Sétif, kikda, Tizi‐Ouzou, Chlef, El Tarf et Relizane.

    Ces agences s’ajoutent à celles déjà en service, situées à Alger (El Achour), à Constantine et à Oran, en plus de celle de Biskra dont l’agrément est en cours de validation par la Banque centrale.

    La BNH aspire à parvenir à un réseau bancaire qui compte environ 50 agences à moyen terme, et ce, dans le cadre d’une démarche de déploiement progressif, selon la même source.

    Source : L’Express, 20/05/2024

    #Algérie #Banques #BNH #Logement #Habitation

  • De Villepin sur les crimes coloniaux en Algérie: les excuses sont incontournables

    De Villepin sur les crimes coloniaux en Algérie: les excuses sont incontournables

    Etiquettes : Dominique De Villepin, Algérie, France, crimes coloniaux, mémoire, colonisation, Guerre d’Algérie, Emmanuel Macron,

    Dans une déclaration poignante et chargée d’émotion, l’ancien Premier ministre français, Dominique De Villepin, a affirmé, ce lundi à Alger, qu’il est essentiel pour la France de demander pardon à l’Algérie pour les crimes perpétrés durant 132 de colonisation.

    L’ancien Premier ministre insiste sur la nécessité « des excuses ». Cette prise de conscience, l’homme politique français en a fait l’expérience dès son jeune âge. « J’avais 9 ans, je suivais une conférence animée par mon père en Amérique latine sur la Guerre d’Algérie et j’ai parfaitement compris ce que valait ce geste », raconte M. De Villepin, lors d’une conférence tenue à la Faculté des sciences de l’information et de la communication (Alger-3), sous l’intitulé « La nouvelle donne internationale », soulignant que « ce n’est pas avec un petit chiffon qu’on efface un aussi lourd contentieux ».

    « Aujourd’hui, même un président de la République n’a pas ce pouvoir d’exprimer ces excuses. Car, c’est l’ensemble de notre histoire qu’on doit regarder. A mon sens, il faut en faire un passé commun et pas à pas, nous allons avancer, peuples et dirigeants », estime le conférencier.

    Pour M. De Villepin, « on ne décrète pas un mot ou une parole (excuses-ndlr). Je connais parfaitement ce sujet, moi qui étais secrétaire général à l’Elysée sous le président Jacques Chirac. Je sais également qu’il existe des obstacles, parfois difficiles, comme le travail de la Mémoire. Mais à chaque étape nous progressons ».

    Citant la reconnaissance par la France des crimes commis à l’encontre de Maurice Audin et de l’avocat Ali Boumendjel, M. De Villepin a affirmé que « le président Emmanuel Macron a nommé un certains nombre de situations », précisant que « les crimes coloniaux ne peuvent pas être effacés, mais nous avons tous le devoir de les reconnaître. Mais, parfois, il faut des années pour établir la véracité de certaines situations et de certains faits ».

    De Villepin : « L’Algérie et la France doivent faire émerger une vision partagée »

    Pour cette raison, l’ancien premier ministre français estime que « l’Algérie et la France ont ce privilège d’avoir cette complémentarité dans leurs relations globales et historiques. Pour moi, c’est une relation d’Etat à Etat et de peuple à peuple ».

    Arguant qu’il était temps « de tempérer les excès, comme la haine, en transformant autant de capacités en dialogue politique », M. De Villepin a souligné que « l’Algérie et la France doivent faire émerger une vision partagée, basée notamment sur le multilatéralisme (…) Et nous devons accepter notre passé dans toute sa complexité et renforcer notre capacité à construire un avenir meilleur ensemble. »

    Notons que cette conférence a vu la participation des conseillers du président de la République, M Abdelmadjid Tebboune, du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, des représentants du CREA, des deux ambassadeurs, respectivement d’Algérie en France et de France en Algérie, des représentants de l’APN et du Conseil de la nation, de l’Inesg, des chercheurs universitaires et d’étudiants de plusieurs instituts d’Alger.

    Source: Radio Algérienne

    #Algérie #France #DeVillepin