Le MAK, agent patenté au service des ennemis de l’Algérie

Par Mahmoud Ben Mostefa

Il est de notoriété publique que le pseudo mouvement séparatiste en Kabylie, le MAK agit en cinquième colonne dont le fantasme ultime est le dépeçage de l’Etat-national algérien. La fin justifiant les moyens, comme l’affirme Machiavel, les leaders de ce mouvement raciste, suprématiste et antinational n’ont pas hésité depuis des années à s’allier au diable afin d’aboutir dans leurs plans de déstabilisation de l’Algérie. La France, le Maroc, Israël, le mouvement sioniste mondial, tous sont bons pour renflouer les caisses de ce mouvement qui s’est autoproclamé apatride dans l’espoir de se faire fabriquer une patrie factice.

En ces temps de tensions autour de la question sahraouie, le Makhzen ressort sa vieille litanie en accréditant le pseudo-MAK d’une légitimité que seule la myopie politique et l’inimitié historique autorisent. En effet, comment expliquer les blancs-seings délivrés par Sa Majesté le Prince des Croyants aux séparatistes affidés de Ferhat Mehenni, si ce n’était la volonté de monnayer avec l’Algérie des Principes et promotrice historique du droit des Peuples à l’Autodétermination (la résolution XV-XIV du 14 décembre 1960), la Kabylie contre le Sahara occidental ?

C’est peine perdue, tant la noblesse du combat sahraoui est en contradiction avec la vilénie des thuriféraires d’une pseudo suprématie kabyle, et que le fait colonial marocain dans le Sahara occidental est universellement condamné, sauf par les amis du Maroc qui se trouvent être les ennemis historiques de l’Algérie : la France avec son passé colonial et l’Entité sioniste, dernier avatar de l’apartheid raciste en Palestine occupée.

C’est ainsi que la cabale médiatique inspirée par les spins doctors qui émargent rive gauche avec des tentacules du côté des riyadhs du voisin de l’Ouest tente d’instrumentaliser politiquement la situation des détenus du pseudo-MAK. Par exemple, le cas de Lounes Hamzi, pseudo président de la Coordination régionale Ouest du MAK, arrêté le 09 janvier 2019. Cette personne dont les photos qui circulent sur les réseaux sociaux numériques le montre arborant non pas l’emblème culturel amazigh, mais le drapeau des séparatistes du MAK est évoqué à chaque fois pour ostraciser l’Etat algérien présenté comme liberticide.

La phraséologie du pseudo-MAK repose en effet sur le pathos de la victimisation à outrance en mettant en avant les «prétendus sacrifices des militants locaux du MAK en Kabylie» face à une toute aussi prétendue répression de ce que la littérature journalistique «makiste» qualifie de «régime d’Alger». Reste que l’argumentaire rudimentaire des affidés de Ferhat Mehenni occulte un fait important, voir crucial à propos de l’origine réelle des fonds brassés par ce mouvement.

Il est de notoriété publique que les leaders de ce pseudo-MAK bénéficient tous soit de la double nationalité qui fait d’eux des citoyens de certains pays européens, la France principalement, soit des détenteurs de carte de résidence de pays hôtes, soit des détenteurs de statut de réfugiés politiques. Tous ont donc le droit à des activités lucratives en territoire européen. Cependant, de récentes recherches prouvent que ce mouvement séparatiste bénéficie de la manne financière marocaine grâce à un compte bancaire à Paris enregistré au nom d’Abdelmalek Al-Alaoui, fils de Moulay Ahmed Al-Alaoui, ancien ministre de l’Information du roi Hassan II et président exécutif de l’Amie Center For Policy (ACFP), un Think Tank généraliste crée en 2007 et qui vise officiellement le développement et la promotion des formations en intelligence économique au Maroc à travers un programme de labellisation des entreprises et de certification et agit comme syndicat des professionnels de l’intelligence économique.

Ce que ces militants du pseudo-MAK ignorent c’est la provenance de cet argent sensé financer leur «lutte», mais qui en réalité est utilisé pour garantir un train de vie princier pour Mehenni et consœurs. Les campagnes de «sensibilisation» qui ne sont en réalité que de la propagande ont été menées notamment en direction du Maroc et de l’Entité sioniste pour récolter des fonds utiles à la mobilisation des «troupes».
Quels sont donc les outils de cette mobilisation propagandiste du pseudo-MAK ? Ce mouvement voulant s’affirmer en tant que mouvement séparatiste entend se doter d’attributs «fictifs» de souveraineté.
Outre le pseudo-GPK, le gouvernement provisoire kabyle, le parlement kabyle, le Haut Conseil de Sécurité de la Kabylie, la monnaie kabyle, le passeport kabyle, la carte d’identité kabyle, autant de projets «fictifs» qui entretiennent l’illusion d’une fin indépendantiste du projet de Ferhat Mehenni.

En désespoir de cause, ce dernier sait pertinemment que son projet insensé de balkanisation de l’Algérie n’a aucune chance d’aboutir. Et pour cause, la Kabylie région historique de l’Algérie est une partie intégrante de la nation dont les référents se confondent pour construire le récit national algérien. Les manœuvres maroco-israéliennes n’ont pas d’impact sur le terrain, malgré les gesticulations provocatrices et propagandistes du pseudo-MAK. Le projet de Ferhat Mehenni est voué à l’échec, n’en déplaise aux vœux pieux de ses sponsors proches et lointains.

Le Jeune Indépendant, 2 fév 2021

Tags : Algérie, MAK, Maroc, Israël,

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