Sénégal, fer de lance des plans franco-marocains contre l’Afrique

Le Sénégal est le pays clé dans l’offensive de la France et du Maroc contre l’Afrique en vue de poursuivre le pillage des ressources naturelles du continent noir. Non sans raison, le président Macky Sall passe souvent ses vacances au Maroc en vue d’être payé pour ses services. Selon un média mauritanien, Macky Sall a reçu le montant de 5 millions d’euros pour mener les plans franco-marocains contre l’Union Africaine.

Son ancien ministre des affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, a dépassé tous les limites de la dégénération éthique. Il passait chaque année à l’ambassade du Maroc pour percevoir le montant de 140.784 dirhams marocains, soit 8.224.754 francs CFA. Théoriquement, « pour couvrir les frais de pèlerinage à La Mecque pour trois personnes ». Après les révélations du hacker Chris Coleman sur la diplomatie marocaine, nous avons compris pourquoi (voir lettre ci-jointe).

L’affaire a fait beaucoup de bruits à Dakar avant d’être étouffé par le président Sall qui a menacé les médias sénégalais de leur couper les subventions s’ils continuaient à parler su sujet.

Dans ce courrier confidentiel, « Monsieur Afrique » vante les services du Sénégal :

Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération

DP : CAB/l – SG/4 – DG/7 – DG/7/3

CC : Nos Postes en Afrique; MP/New York et Genève

J’ai l’honneur de vous faire part des éléments du compte rendu fait par le Ministre des Affaires Etrangères du Togo et l’Ambassadeur du Sénégal à l’issue de la première journée des travaux du Comité Exécutif de l’Union africaine.

D’emblée, la délégation du Sénégal a demandé le retrait du point V portant sur « le rapport intérimaire de la Présidente de la Commission sur la situation au Sahara occidental « , lors de l’examen de l’ordre du jour de la réunion.

Comme convenu, le Chef de la délégation du Sénégal a lu la déclaration préparée conjointement au nom d’un certain nombre de pays amis préalablement sensibilisés, lesquels sont intervenus pour lui apporter leur soutien. Il s’agit du Gabon, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Guinée, la Gambie, le Bénin, le Burkina Faso, Djibouti, la Libye, la RDC, le Congo, les Comores.

D’autres délégations ont réagi violemment à cette proposition. Il s’agit de l’Algérie, le Mozambique, la Tanzanie, le Zimbabwe, l’Angola, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Lesotho, la Zambie, le Botswana, le Soudan du Sud en plus de la pseudo « rasd ».

Les délégations du Tchad, de la Tunisie et des Seychelles ne sont pas intervenues dans le débat. Celles de la République centrafricaine, de la Guinée Bissau, de Madagascar sont suspendues.

A la différence de toutes les réunions précédentes où le Sénégal était seul à intervenir, la question a suscité un débat vif qui a duré prés de deux heures.

Devant cette impasse, la présidence éthiopienne du Conseil a entériné la proposition de Djibouti de constituer un groupe ministériel restreint présidé par l’Ethiopie et composé de la Mauritanie, l’Afrique du Sud, le Togo, le Ghana, le Burkina Faso et Djibouti.

Le compromis auquel sont parvenus les membres de ce Comité restreint s’articule autour des points principaux suivants:

1) Le Comité exécutif prend note du rapport intérimaire de la Présidente de la Commission sur la question du Sahara;

2) Rappelle la Résolution 2099 (2013) du Conseil de sécurité des Nations Unies et les résolutions antérieures de l’OUA sur le sujet;

3) Demande à la Présidente de la Commission de présenter un rapport exhaustif au prochain sommet de janvier 2014 qui reflète les points de vue de toutes les parties;

4) Demande à la Présidente de la Commission de l’UA de redoubler d’efforts pour de futures consultations entre les deux parties, les Nations Unies et autres parties intéressées;

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