Maroc : Les milliards dépensés n’ont pas empêché l’Algérie de devenir le leader régional

Mohammed VI et ses acolytes traversent actuellement l’un de ses pires moments. Ils ont de quoi déprimer, l’Algérie a été publiquement, officiellement et en haute voie la première puissance régionale et leader au Sahel et en Afrique du Nord.

Depuis des années, le Maroc se bat en vue d’arracher ce titre. Pour cela, il comptait sur le soutien de la France. C’est grâce à Paris que Rabat a réussi à organiser le 17 décembre 2015 une réunion entre les belligérants libyens qui a abouti à la signature de l’Accord de Skhirat.

La communauté internationale a octroyé le statut de puissance régionale pour plusieurs raisons :

– Le gouvernement algérien a gagné la bataille contre les terroristes qui sévissait en Algérie et réussi le processus de réconciliation nationale

– L’armée algérienne a été consolidée et équipée avec les armes les plus sophistiquées. Ses performances ont été mis à l’épreuve lors de l’opération de Tiguentourine.

– Sa politique pacifiste et sa stricte neutralité par rapport aux conflits internationaux.

– Son prestige et respect à l’échelle régionale, continentale et internationale.

Alors que le poids et l’influence d’Alger ne cessait d’augmenter, le Maroc, malgré le soutien de la France et les milliards dépensés en lobbying, n’a pas réussi l’ascension fulgurante de celle qui fut depuis toujours « La Mecque des révolutionnaires ».

Obsédées par les richesses du Sahara Occidental, les autorités marocaines ont tout misé sur le contrôle de ce territoire au point de conditionner leur diplomatie et leur politique interne à cette obsession. Elles n’ont pas hésité à brandir la menace de baisser la garde contre les mouvements migratoires. Pire encore, plusieurs pays suspectent l’implication de l’État Marocain dans les attentats terroristes qui ont secoué l’Europe au moment où celle-ci révisait ses positions par rapport aux accords commerciaux signés suite à l’avis prononcé par la Cour Européenne de Justice que la question. Le timing de ces attentats est beaucoup trop embarrassant pour Rabat.

En vue d’obtenir le soutien de l’Occidental dans son agression contre le peuple sahraoui, le Maroc n’a pas hésité, au nom de la Guerre contre le communisme, à prendre part dans toutes les campagnes militaires de la France et des Etats-Unis que ce soit contre les irakiens, les yéménites, la Catangais… Ils ont tout donné en espérant que leurs alliés leur aideront à raffermir leur contrôle définitif du territoire sahraoui. Ils ont même fait du pays la première destination du tourisme sexuel. En Vain !

Le communisme n’existe plus. L’Algérie est le leader dans la lutte antiterroriste. Il reste l’élément principal généré aujourd’hui par la crise financière : l’échange commercial. Là aussi, le Maroc n’y peut rien étant donné le manque flagrant de ressources. L’économie marocaine est morte et n’a rien à offrir à un monde capitaliste qui cherche à remonter la pointe. L’empathie idéologique a laissé place au gain économique.

La plus grosse erreur des marocains est d’avoir estimé qu’ils pouvaient toujours se présenter en serviteur d’un Occident dont le principal souci actuel est économique.

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