Printemps arabe et commerce d’armement

Ce hors-série de Renseignor est consacré à l’armement des groupes impliqués dans ce que l’on a pris l’habitude d’appeler le printemps arabe. Deux exemples ont été choisis : La Syrie et la Libye.

Les différentes forces en présence ont chacune leurs filières d’approvisionnement. Ainsi c’est principalement la Russie qui arme Damas, alors que l’Armée syrienne libre et ses alliés du moment reçoivent leur armement par des voies un rien moins officielles. Mais posséder des armes
ne suffit pas à renverser un gouvernement solidement établi. Il est donc nécessaire d’instruire les insurgés. Cela se ferait dans des camps hébergés par certains des voisins de Damas, mais également par des forces spéciales étrangères déployées plus ou moins secrètement en Syrie.

C’était déjà le cas en Libye, l’année dernière, où de nombreux membres des forces spéciales qataries se trouvaient aux côtés de l’insurrection orchestrée par le CNT.

L’exemple libyen devrait peut-être faire réfléchir les pays qui soutiennent les insurgés syriens. Bien que libérée de son dictateur et de ses proches, la Libye n’a pas vraiment retrouvé sa sérénité et encore moins son unité. Des affrontements armés y sont encore fréquents, notamment dans le sud, entre tribus rivales. Les plus pessimistes évoquent même une partition de la Syrie en trois États fédéraux.

De plus n’oublions pas que les armes fournies, notamment par la France, ne sont pas toutes restées en Libye, loin s’en faut. Certaines sont allées directement dans les mains de groupes affiliées à Al-Qaïda au Maghreb islamique, alors que d’autres, conservées par des mercenaires africains ayant soutenu Kadhafi, ont servi la rébellion touareg. Cela a été lourd de conséquences. Il suffit pour s’en persuader d’observer la situation qui prévaut dans le nord du Mali.

                                                                                                               Alain Charret.

Des négociations secrètes entre des Libyens et des émissaires de l’opposition syrienne se seraient tenues à Istanbul…

Selon Al-Watan Libya, pro CNT, une source fiable confirme qu’il y a eu des négociations, sous le  parrainage de la Turquie, entre des rebelles syriens et les Libyens dirigés par Abdelhakim Belhadj, pour la livraison d’armes aux rebelles de la Syrie et pour les aider à renverser le régime de Bachar Al-Assad.

Par ailleurs, le journal Telegraph annonce que les rebelles de la Syrie ont tenu des pourparlers secrets avec les nouvelles autorités libyennes pour sécuriser l’envoi d’armes et d’argent, afin de contrer le régime du président Bachar Al-Assad. Le journal ajoute : « Lors de la réunion tenue à Istanbul, les Syriens ont demandé de l’aide aux représentants libyens qui vont leur offrir des armes et des volontaires ». Le journal cite d’une source libyenne : « Il est prévu d’envoyer des armes et peut-être des combattants libyens en Syrie. Il y a une intervention militaire en route. Dans quelques semaines, nous allons voir cela ».

(La voix de la République islamique d’Iran, le 29-11-2011)

Selon Ria Novosti, le Qatar serait impliqué dans la fourniture d’armes et de munitions à la rébellion syrienne…

L’agence officielle russe Novosti a rapporté, citant des sources diplomatiques, que certains services de renseignement tentent de fournir des armes aux formations armées illégales qui opèrent à l’intérieur de la Syrie et de les entraîner, signalant que le Qatar est l’un des plus actifs pays dans ce domaine. « Les Qataris, en particulier, jouent le rôle principal dans la planification du transfert d’armes et de munitions de la Libye à la Turquie, pour les fournir aux membres de la soi-disant Armée syrienne libre. Ils œuvrent également pour lui accorder un soutien financier par le biais du Conseil national de transition libyen » ajoutent ces sources.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 03-12-2011)

Le Qatar et l’Arabie saoudite financeraient clandestinement l’achat d’armes destinées aux opposants syriens…

Le quotidien britannique The Times a dévoilé que le Qatar et l’Arabie saoudite ont clandestinement accepté de financer l’opposition syrienne, afin d’acheter des armes. Citant ce qu’il a appelé « un dissident syrien », The Times a fait savoir que l’accord secret entre le Qatar, l’Arabie saoudite et des
personnalités de l’opposition syrienne, avait eu lieu au terme de la dernière réunion, au Caire, des ministres arabes des Affaires étrangères. Le quotidien britannique a poursuivi que ledit dissident avait dit que l’Arabie saoudite n’épargne aucune aide et que la Turquie est aussi impliquée dans les événements en Syrie. Notons que The Times n’est pas le seul à avoir parlé de la conspiration des pays du golfe Persique contre la Syrie. Des rapports de renseignement cités par le quotidien Al-Manar paraissant à Al-Qods, ont révélé que les États-Unis, Israël et la France avaient transformé des parties des territoires turcs et libanais en camps pour regrouper, recruter et entraîner des mercenaires et des terroristes, sous la supervision des équipes sécuritaires et de renseignement du Qatar, de l’Arabie saoudite, d’Israël, de la France et de la Turquie. Les rapports ont aussi dévoilé que les parties participant à la conspiration contre la Syrie avaient cherché à attiser le terrorisme sur la scène syrienne, précisant que la réussite de la Syrie à faire face à la conspiration signifie l’effondrement des plans américano-sionistes dans la région. Ils ont affirmé que les plans conduits par le Qatar ne visent pas seulement la Syrie. Nombre de pays de la région sont visés par la conspiration qatarie qui entraîne des cellules terroristes pour exécuter des assassinats dans des pays arabes, précisent les rapports.

(La voix de la république islamique d’Iran, le 28-01-2012)

Des armes destinées à l’insurrection syrienne transiteraient par le nord du Liban…

Le représentant permanent de la Syrie auprès des Nations-Unies, Bachar Al-Jaafari, a annoncé que certains groupes politiques libanais avaient fourni des armes aux groupes terroristes syriens. « Selon les experts et les observateurs, les armes et les munitions sont acheminées vers la Syrie via les pays frontaliers, dont les frontières du nord du Liban, par le mouvement du 14 mars, a fait état Reuters citant le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Al-Jaafari, avant d’ajouter que jusqu’à présent plusieurs cargaisons chargées d’armes et d’explosifs avaient été découvertes par les forces syriennes. Bachar Al-Jaafari a envoyé une lettre à Ban Ki-moon pour exprimer la vive protestation de son pays contre le trafic d’armes à destination des groupes terroristes opérant en Syrie.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 28-03-2012)

Au Liban, arrestation de deux individus soupçonnés de trafic d’armes à destination de la Syrie…

La justice libanaise a ordonné l’arrestation de deux personnes accusées de trafic d’armes. Ces deux personnes trafiquaient des armes, via la région d’Ersal, à destination de la Syrie. L’armée libanaise a mené, ces derniers jours, une vaste opération pour dénicher des trafiquants à l’origine d’un vaste trafic à destination de la Syrie.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 08-02-2012)

Un trafic d’armes destinées aux insurgés syriens démantelé par les services de renseignement libanais…

La Direction des renseignements de l’armée libanaise vient de déjouer un trafic d’armes de Beyrouth vers la Syrie. La transaction aurait concerné un millier d’armes, M-16 et Kalachnikov notamment, qui devaient être convoyés par bateau de Beyrouth vers la Syrie. Les agents militaires ont également découvert une cache d’armes et de la cocaïne. Une source sécuritaire a rapporté au quotidien As-Safir que trois Libanais, impliqués dans un trafic d’armes vers la Syrie, ont été récemment arrêtés et une enquête est actuellement en cours sur les accusés qui appartiennent au courant du 14 mars. Il a ajouté qu’il ne s’agit pas de leur première tentative, tout en soulignant que le cerveau de cette opération de trafic d’armes court toujours.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 10-08-2011)

L’Arabie saoudite et le Qatar abriteraient des bases d’entraînement pour des mercenaires agissant en Syrie…

Des bases militaires ont été édifiées depuis un an en Arabie saoudite, au Qatar et en Turquie, pour entraîner des mercenaires arabes et musulmans et les envoyer en Syrie. C’est l’agence arabophone irakienne Nakheel News qui a publié cette information, sur la foi d’un rapport du département du
Proche-Orient affilié à un service de renseignement d’un pays européen, dont elle n’a pas précisé la nationalité. Ces mercenaires sont entraînés par des militaires israéliens, américains et turcs, et perçoivent des salaires astronomiques. Le rapport cite qu’il existe aussi des stations conçues pour
transférer des armes en Syrie, via des trafiquants d’armes travaillant, entre autres, pour la société de sécurité américaine Blackwater et dont le siège se trouve à Abou Dhabi, et dont les dirigeants jouissent d’immunité judiciaire. L’une de ces stations se trouve au Liban, et en particulier dans les régions qui sont sous le contrôle du chef du Courant du futur, Saad Hariri, et des forces libanaises de Samir Geagea.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 17-11-2011)

Les rebelles syriens utiliseraient des roquettes antichars de fabrication israélienne…

Selon Yediot Aharonot, Israël équipe les rebelles syriens de roquettes antichars. C’est Burhan Ghalyoun, le chef du CNS qui aurait demandé à Israël de fournir aux rebelles ces roquettes qui sont utilisées à Homs et à Idleb face aux troupes syriennes.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 09-02-2012)

Des armes américaines et israéliennes saisies par les forces de sécurité syriennes…

Des armes Made in USA et israéliennes ont été découvertes dans différentes régions syriennes, a fait état le ministère syrien de l’Intérieur. « Les forces syriennes ont découvert et saisi, lors d’opérations dans différentes régions du pays dont à Douma, Harsta et Saqba, des armes fabriquées aux États-Unis et en Israël » a annoncé le ministère syrien de l’Intérieur dans un communiqué cité par la chaîne Al-Manar. Lors de ces opérations, des terroristes ont également été tués ou arrêtés, toujours d’après le communiqué du ministère syrien.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 31-01-2012)

Du matériel militaire saoudien destiné à l’Armée syrienne libre…

Selon un diplomate arabe du matériel militaire saoudien serait en route pour la Jordanie afin d’équiper l’Armée syrienne libre. Une information qui est démentie par Amman.
(Médi-1, le 18-03-2012)

L’ambassade de France à Damas soupçonnée d’être impliquée dans l’importation de mini-bombes magnétiques…

Selon des sources bien informées, quelques 700 kilogrammes de mini-bombes magnétiques destinées à tuer des personnalités politiques et religieuses syriennes ont été importées via l’ambassade française à Damas.
(La voix de la République islamique d’Iran, le 09-03-2012)

Moscou n’entend pas cesser ses livraisons d’armes à la Syrie…

La Russie poursuivra ses livraisons d’armes à la Syrie en conformité avec les normes internationales et les engagements bilatéraux a annoncé, jeudi, aux journalistes, à Moscou, le vice-ministre russe de la Défense, Anatoli Antonov. « À l’heure actuelle, il n’existe aucune restriction concernant nos livraisons, nous devons remplir nos obligations et nous le ferons. Nous ne violons aucun de nos engagements internationaux » a déclaré M. Antonov. Face à la contestation populaire meurtrière qui se poursuit en Syrie depuis mars dernier, plusieurs pays occidentaux proposent de décréter un embargo international sur les livraisons d’armes à Damas, mais la Russie s’oppose à cette mesure. La Syrie est le principal importateur d’armes russes dans la région. Actuellement la Russie exécute le contrat portant sur la livraison à Damas de systèmes de défense côtière Bastion dotés de missiles antinavires Yakhont. Le quotidien russe Kommersant a en outre rapporté que Moscou et Damas avaient signé un contrat sur la livraison de 36 avions d’entraînement et de combat Yakovlev Yak-130. Selon le journal, le montant du contrat s’élève à environ 550 millions de dollars.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 02-02-2012)

Damas serait en passe d’acheter 36 avions de combat à la Russie…

La Syrie pourrait acheter à la Russie 36 avions militaires. C’est ce que croit savoir ce matin la presse russe et ce alors que le régime de Damas fait l’objet de sanctions internationales.
(Médi-1, le 23-01-2012)

La Syrie va acheter à la Russie 36 avions militaires d’entraînement Yak-130 alors que le régime syrien fait l’objet de sanctions internationales en raison de la répression d’un mouvement de contestation sans précédent, écrit lundi le quotidien russe Kommersant. « Moscou et Damas ont signé un nouveau contrat sur la livraison de 36 avions d’entraînement Yak-130 qui prendra effet dès que la Syrie aura versé une avance » a indiqué le journal citant une source proche de l’agence publique russe d’exportation d’armements Rosoboronexport. Le montant du contrat s’élève à environ 550 millions de dollars, a précisé cette source. Rosoboronexport s’est refusé à tout commentaire.
(La voix de la République islamique d’Iran, le 23-01-2012)

Moscou compte fournir à la Syrie 36 avions militaires d’entraînement, une transaction évaluée à 550 millions de dollars. C’est ce qu’indique le quotidien russe Kommersant qui précise que le contrat a été signé le mois dernier et que le transfert de ces avions commencera dès qu’aura été effectuée une première avance de fonds.

(Kol Israël, le 23-01-2012)

Des containers destinés à la Syrie contiendraient des composants utilisés pour la fabrication de missiles…

L’Agence internationale de l’énergie atomique a demandé à la Turquie de lui remettre toutes les informations sur les matériaux découverts dans quatre containers envoyés par l’Iran en Syrie. Selon certaines informations en provenance de Turquie, les containers avaient été retenus à un poste
frontalier turc et étaient chargés de produits destinés à la fabrication de missiles balistiques pouvant porter des ogives chimiques.

(Kol Israël, le 20-01-2012)

Selon l’ONU, Téhéran aurait exporté illégalement des armes conventionnelles en Syrie…

Selon un rapport des Nations unies, l’Iran a illégalement expédié en Syrie des armes conventionnelles en violation d’un embargo onusien. Mais les sanctions internationales sont parvenues en grande partie à ralentir les programmes nucléaire et de missiles balistiques de Téhéran.

(La voix de l’Amérique, le 12-05-2011)

Un navire russe transportant des armes ferait route vers la Syrie…

Washington s’inquiète du soutien apporté par des puissances étrangères au régime syrien. Un navire russe chargé d’armes est en route vers la Syrie alors qu’un haut gradé iranien était ce mois-ci à Damas.

(Radio Vatican, le 14-01-2012)

Les États-Unis sont préoccupés par l’arrivée, jeudi, d’un navire russe qui transporterait des munitions en Syrie, a déclaré vendredi la porte-parole du département d’État américain, Victoria Nuland, citée par Ria Novosti. « Nous avons exprimé notre inquiétude à la Russie et à Chypre, qui a été le dernier à accueillir le navire. Nous cherchons à obtenir plus d’informations sur la cargaison du navire. Nous avons contacté le ministère russe des Affaires étrangères. Ces questions ne relèvent pas du ministère des Affaires étrangères, ils doivent mener une enquête, avant de nous répondre. Nous attendons une réponse » a indiqué Mme Nuland lors d’un point presse. Selon les autorités chypriotes, le navire Chariot battant pavillon de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et appartenant à la société maritime russe Westberg Ltd de Saint-Pétersbourg, transporte des armes et des munitions. Il a été arraisonné, puis relâché, lors d’une escale de réapprovisionnement à Limassol.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 14-01-2012)

Moscou poursuit ses livraisons d’armes à la Syrie…

« La Russie ne suspend pas ses livraisons d’armes en Syrie prévues par des contrats conclus auparavant » a déclaré dimanche Viatcheslav Dzirkaln, directeur adjoint du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique. « Du moment qu’il n’y a pas d’embargo sur les livraisons d’armes en Syrie, la Russie s’acquitte de tous ses engagements découlant des contrats qui avaient été conclus précédemment » a indiqué à l’agence RIA Novosti le responsable russe, lors d’une conférence de presse dans le cadre du 12e salon aérospatial de Dubaï.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 14-11-2011)

Téhéran rejette formellement les allégations l’accusant de fournir des armes à la Syrie…

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a estimé mardi que les accusations de la France sur l’envoi d’armes en Syrie étaient sans preuve et sans fondement. Les déclarations des responsables français sont inexactes. Malheureusement, régulièrement on assiste à des prises de positions politiques sans preuve et sans fondement de la part de responsables de certains pays européens et cette fois de responsables français, a déclaré M. Mehmanparast, lors de son point de presse hebdomadaire.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 17-01-2012)

Les autorités américaines seraient en possession d’informations faisant état d’un transfert d’armes syriennes au Hezbollah…

L’ambassadeur des États-Unis à Damas, Robert Ford, a déclaré que Washington est toujours préoccupé des relations entre la Syrie et le Hezbollah. Le gouvernement américain est en possession d’informations faisant état d’un transfert d’armes et de matériels militaires syriens au Hezbollah, a-t-il indiqué.

(Kol Israël, le 09-05-2011)

L’exemple libyen

Selon Washington, un navire transportant des armes pour les forces de Kadhafi aurait accosté dans un port algérien…

Le département d’État américain demande aux autorités algériennes d’enquêter au sujet de l’accostage récemment dans le port de Jijel d’un navire transportant des armes destinées aux forces du colonel Kadhafi. Des armes qui auraient ensuite transité par voie terrestre jusqu’en Libye. Depuis le début du conflit, ce n’est pas la première fois qu’Alger est ainsi pointé du doigt. Mais l’Algérie dément avec fermeté. Hier, le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé des manœuvres destinées à mettre la pression sur son pays.

(Médi-1, le 24-07-2011)

L’armement destiné aux insurgés libyens transite par la Tunisie…

« Les insurgés libyens reçoivent via la Tunisie des armements de contrebande pour lutter contre le régime Kadhafi », a annoncé la BBC. Selon des données, les livraisons de mitraillettes et de lance-grenades sont effectuées régulièrement via la frontière avec la Tunisie. Plus tôt, les représentants de l’opposition libyenne avaient demandé à l’OTAN d’effectuer les livraisons officielles de l’équipement militaire via le territoire de la Tunisie. Cependant la fourniture d’armes aux insurgés est illégale parce qu’elle contredit la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

(La voix de la Russie, le 13-06-2011)

Des armes belges auraient été livrées aux rebelles libyens après le début de l’intervention de l’OTAN…

Au terme d’une enquête menée notamment en Libye, Le Vif et L’Express révèlent, dans leur édition de cette semaine, que les rebelles de Benghazi ont reçu des armes belges après le début de l’intervention militaire de l’OTAN, le 19 mars, en violation d’une interprétation stricte de l’embargo sur les armes à destination de la Libye imposé par la résolution 1970 du Conseil de sécurité du 26 février 2011. D’après les témoignages recueillis par l’envoyé spécial du Vif, l’armement provenait du Qatar. Mais ces livraisons posent aussi question sur le rôle de la Belgique dans le commerce d’armes à destination des pays du golfe Persique. Première hypothèse : le Qatar a pu décider de réexporter les FN FAL livrés aux rebelles sans en informer la Belgique, ce qu’il a déjà fait avec du matériel suisse, par exemple.

Seconde hypothèse : le Qatar a pu demander et obtenir l’autorisation de la Belgique. Les autorités belges compétentes rejettent cette dernière possibilité, sans toutefois pouvoir définitivement se dédouaner, problème de confidentialité.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 08-03-2012)

Des armes turques auraient été livrées à la Libye à bord d’avions des forces aériennes qataries…

Les avions C-17 des forces aériennes qataries ont transporté les armements offerts par la Turquie au ministère libyen de l’Intérieur, au cours de deux vols, de la Turquie à Misrata. Ce transfert a été effectué sur demande du comité international des amis de la Libye, qui avait tenu, en octobre dernier, une réunion à Doha, au cours de laquelle il avait mis l’accent sur le soutien au nouveau gouvernement libyen et aux efforts sécuritaires déployés par l’OTAN, un rôle décisif dans le renversement du régime Kadhafi.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 11-01-2012)

Deux navires, transportant des armes destinées aux insurgés, interceptés au large de la capitale libyenne…

Les rebelles libyens bénéficient toujours de l’aide internationale. Le régime annonce avoir intercepté, hier, à une trentaine de kilomètres de la capitale, Tripoli, deux bateaux transportant des armes venues du Qatar et destinées à la rébellion.

(Médi-1, le 05-07-2011)

Des interrogations après qu’un avion libyen ait décollé de Moldavie avec une cargaison d’armes…

Le parlement moldave a tenu, mercredi, une audience à huis clos sur le cas d’un avion libyen arrivé à Chisinau de Benghazi, le 12 septembre, et reparti avec un chargement d’armes, dans une direction inconnue. « Le ministre moldave de la Défense, Vitali Marinutsa, a reconnu que les munitions et le
matériel militaire des arsenaux moldaves étaient vendus à l’Arménie », écrit vendredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Viorel Cibotaru, expert du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève, a confirmé cette information, en soulignant que la transaction scandaleuse n’avait pas eu lieu sans intermédiaires.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 24-09-2011)

Selon un quotidien canadien, la Chine aurait offert de grandes quantités d’armes à Kadhafi…

L’information est révélée par le Globe and Mail canadien. Selon le quotidien, la Chine aurait offert de grosses quantités d’armes au colonel Kadhafi, malgré l’embargo de l’ONU. Ces contrats auraient été passés notamment entre l’Algérie et la Libye voisine. Le journal cite des documents retrouvés sur le terrain. Il l’assure, les compagnies d’armement chinoises contrôlées par l’État étaient prêtes à vendre des armes au régime, en toute discrétion. De hauts responsables libyens auraient aussi fait le voyage pour Pékin et le document recommande aussi que les contrats soient établis avec l’Algérie ou l’Afrique du Sud avec lesquels la Chine a déjà travaillé. Reste toutefois à savoir si ces équipements ont effectivement été livrés. Mais selon un dirigeant du CNT, le document divulgué explique la présence de nouvelles armes sur le terrain.

(Médi-1, le 05-09-2011)

La Chine a confirmé que des entreprises appartenant à l’État ont offert de vendre des armes au gouvernement libyen dans les dernières semaines du régime de Moammar Kadhafi, mais Pékin affirme qu’aucune vente n’a été effectuée. Dimanche, le New York Times et d’autres médias ont mentionné que 3 compagnies chinoises d’armement avaient proposé de vendre pour 200 millions de dollars d’armes à des responsables de la sécurité du gouvernement Kadhafi. Les termes de cette offre ont été découverts dans des documents trouvés à Tripoli, la capitale libyenne, précisent les médias. Selon les documents, les firmes chinoises ont tenté de vendre des armes, notamment des lance-roquettes et des missiles portables sol-air. Il y serait apparemment mentionné que la livraison pourrait s’effectuer via des pays tiers en Afrique. Une réunion de ventes s’est tenue à Pékin à la mi-juillet, alors que le régime du colonel Kadhafi était au bord de l’effondrement. Cette rencontre a donc eu lieu après l’adoption en février d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, comportant un embargo sur les ventes d’armements à la Libye. Jiang Yu, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a admis que des entreprises chinoises avaient contacté des officiels du gouvernement Kadhafi. Cependant, le gouvernement chinois n’était pas conscient de ces tentatives et aucun contrat n’a été conclu, a-t-elle affirmé.

(Radio Japon international, le 06-09-2011)

Une société allemande soupçonnée d’avoir fourni des armes aux forces libyennes en violation de l’embargo…

La justice allemande enquête sur de possibles ventes d’armes illégales au défunt dictateur Moammar Kadhafi, qu’aurait effectué la firme allemande Heckler & Koch, selon deux journaux allemands, dimanche. Le parquet de Stuttgart enquête sur une éventuelle livraison illégale à la Libye de plusieurs centaines de modèles du fusil d’assaut G36, celui dont l’armée allemande est équipée. Lors de la conquête de Tripoli, les rebelles libyens ont retrouvé de nombreux fusils d’assaut de ce type dans la résidence du dictateur tué jeudi à Syrte. Or, en raison d’un embargo sur les ventes d’armes, les troupes fidèles à Kadhafi n’auraient pas dû se trouver en possession de ces fusils.

(La voix de la République islamique d’Iran, le 24-10-2011)

Les armes destinées aux insurgés libyens détournées au profit de groupes terroristes

Des organisations terroristes auraient commandé des missiles sol-air à des trafiquants d’armes libyens…

Des responsables des services de sécurité égyptiens mettent en garde contre l’augmentation du trafic d’armes, en provenance de la Libye, à destination du Sinaï et de la bande de Gaza. Un trafic qui s’est considérablement renforcé depuis la chute du régime de Moammar Kadhafi. Le Washington Post rapporte que des missiles de type sol-air ont été saisis par les services de sécurité égyptiens alors qu’ils étaient en route pour le Sinaï. Un ancien officier supérieur des services de renseignement égyptiens estime que les organisations terroristes palestiniennes de Gaza ont commandé ces missiles
à des trafiquants d’armes libyens.

(Kol Israël, le 14-10-2011)

Selon Claude Guéant, l’armement destiné aux insurgés libyens à déjà transité en partie jusqu’au Sahel…

Le ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant, met en garde contre le renforcement de l’arsenal des groupes terroristes qui sévissent au Sahel se réclamant d’Al-Qaïda. Selon lui, l’armement destiné aux combattants libyens a déjà transité en partie jusqu’au Sahel.

(Médi-1, le 04-05-2011)

Selon le New York Times, les armes parachutées par la France aux insurgés libyens auraient été détournées…

La rumeur courait depuis quelques jours : les armes que la France dit avoir parachutées début juin aux rebelles libyens du Djebel Nefoussa n’apparaîtraient nulle part sur le champ de bataille. Elles auraient disparu. Or voilà que le New York Times publie une enquête qui accrédite cette rumeur. L’envoyé spécial du quotidien américain écrit ceci : « Au cours des deux semaines d’interviews avec des combattants, aucun n’a dit qu’il avait vu les fusils et les mitraillettes que la France dit avoir livrés aux rebelles au printemps. Chaque homme dit que son fusil a été pris sur le champ de bataille. Beaucoup se demandent qui, parmi leurs leaders, a gardé ou détourné ces armes ».

(La voix de la République islamique d’Iran, le 23-07-2011)

Les organisations terroristes pourraient profiter du chaos libyen pour se procurer des lance-missiles…

Selon les déclarations faites à la presse jeudi par la porte-parole du département d’État des États-Unis, Victoria Nuland, les réserves de matériel chimique et nucléaire libyen seraient en sécurité, mais la possibilité existe de voir des lance-missiles portatifs antiaériens transportés hors du pays.
L’administration du colonel Kadhafi aurait mené un programme nucléaire jusqu’en 2003. Elle s’est également constituée une réserve d’armes chimiques. D’après Mme Nuland, les États-Unis ont localisé les lieux de stockage du matériel d’armement chimique et du Yellowcake, une forme d’uranium concentré, dont disposait le régime et ce matériel serait en sécurité. Toutefois elle a fait part des inquiétudes de son administration concernant les lance-missiles portatifs. La porte-parole a affirmé que les États-Unis travaillaient avec le Conseil national de transition et les pays voisins de la Libye, afin de s’assurer que les armes en question ne tombent pas entre de mauvaises mains. De nombreux pays ont renforcé leurs contrôles relatifs au commerce de lance-missiles, craignant que les organisations terroristes profitent du chaos actuel en Libye pour acquérir des armements avec lesquels elles pourraient s’en prendre à des avions civils. (Radio Japon international, le 26-08-2011)

Renseignor N° 718, 22 avril 2012

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