Maroc : Maati Monjib et six autres journalistes et militants des droits humains poursuivis depuis 2014 pour « atteinte à la sécurité de l’Etat »

Maâti Monjib, Abdessamad Ait Aicha et Hicham Mansouri : Poursuivis dans le cadre de l’article 20 du code pénal : fincancement extérieur pour servir des agendas étrangers et nuire à la sûreté dela nation.

Mohamed Essabr, de l’Association Marocaine pour l’Education de la Jeunesse (Amej). C’est la première fois que cette association, créée en 1956 par Mehdi Ben Barka, est poursuivie en justice dans une pareille affaire. « Elle s’est trouvée au mauvais endroit et au mauvais moment », selon Maâti Monjib. Mohamed Essabr, son président actuel, est poursuivi pour avoir organisé une formation sur l’usage de l’application mobile Story Maker, promue par l’ONG Free Press.

Hisham Khribech, de l’Association des droits numériques (ADN). Il est ex-président de l’association et ancien coanimateur du site d’activistes Mamfakinch. Poursuivi pour la publication d’un rapport élaboré par l’ONG internationale Privacy International, relatant des témoignages de victimes marocaines de surveillance électronique par le gouvernement.

Rachid Tarik et Maria Moukrim, de l’Association Marocaine pour le Journalisme d’Investigation (AMJI). Poursuivis en tant que président actuel et ex-président de l’association, pour sa déclaration au Secrétaire Général du gouvernement de subventions reçues de l’étranger.

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