Le socle de l’Algérie nouvelle

Le socle de l’Algérie nouvelle La course à la présidentielle du 4 juillet a jusque-là mobilisé un fort contingent de 75 candidats à la candidature dont trois issus des partis de l’Alliance nationale républicaine, du Front El Moustakbal et du Front algérien pour le développement, la liberté et l’équité.

Cette opération de souscription, arrêtée au 19 mai, se présente sous de bons auspices, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur. Elle marque le lancement du processus électoral, soutenu par le FLN, TAJ et le MPA, acquis à la solution constitutionnelle et relevant l’engagement de l’Armée nationale populaire à accompagner la voie légale de sortie de crise et à répondre aux revendications populaires.

Cette option a été au cœur de l’intervention du général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’ANP, appelant, à partir d’Ouargla, à la mise en place rapide d’une commission nationale indépendante de surveillance et de contrôle des élections, garante d’un scrutin transparent, crédible et intègre.

«La tenue de l’élection présidentielle barrera la route à tous ceux qui tentent de faire perdurer la crise», a dénoncé le chef d’état-major pointant de l’index les «têtes de la discorde», démasquées et livrées à la justice, celles qui sont impliquées dans le complot contre l’autorité de l’Etat et de l’armée, et les embusqués du mouvement citoyen conçu telle une opportunité pour imposer leurs agendas et leurs ambitions politiques irréalisables par la voie démocratique.

Le devoir de vigilance et de solidarité avec l’armée est de mise non seulement pour mettre hors d’état de nuire la «bande» qui a tenté de gêner les efforts de l’ANP et de la justice engagée dans la bataille de la corruption aux nombreux dossiers «lourds, voire dangereux», et aux ramifications tentaculaires présentes dans les milieux politico-financiers, médiatiques et des institutions de l’Etat.

Mais il s’agit également d’«empêcher les instigateurs des plans pernicieux de s’infiltrer dans ses rangs quelles que soient les conditions et les circonstances».

Fondamentalement, l’urne est le mode d’expression universellement admis pour permettre l’exercice du libre choix du peuple. Elle reste l’alternative à une impasse délibérément entretenue par des porte-parole autoproclamés du mouvement citoyen qui souffre d’une absence criante et incompréhensible d’une représentativité digne de son statut et de son rôle avant-gardiste.

Qui empêche donc l’émergence d’un interlocuteur valable et légitime nécessaire à l’amorce d’un dialogue constructif et ouvert à toutes les forces politiques et aux acteurs de la société civile soucieuse d’une Algérie nouvelle et des exigences du développement social et économique ?

Le temps compte énormément pour se défaire de l’inertie et poser les jalons de l’Algérie de demain rêvée par tous.

Horizons

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