Maroc : Le Makhzen multiplie les gestes de désespoir

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Les nervis de Mohammed VI continue la danse au ventre envers l’Oncle Sam. Ils multiplient les gestes de servitude envers Washington dans l’espoir d’obtenir un soutien dans le conflit du Sahara Occidental. Ils sont déséspérés et ne savet plus à quel saint se vouer.
Ils ont rompu avec l’Iran et accusé le Hezbollah de livrer des armes au Polisario. En vain ! Ils ont annoncé des centaines de démantèlements mensongers de cellules terroristes. En vain ! Ils ont annoncé la découverte d’un aéroport en plein territoire du Sahara Occidental. Selon eux, il était destiné à la réception de cocaïne provenant de l’Amérique Latine, alors que ce sont les généraux de l’armée américaine qui dirigent le trafic de drogue en vue d’assurer les besoins des FAR en logistique. Avec le trafic de cocaïne, l’armée marocaine est devenu auto-suffisante et ne craint pas les retombées de la crise financière qui secoue le Maroc depuis quelques années.
Ils sautent sur les crises comme des babouins sautent sur les bananes. Les voilà qu’ils voient dans la crise au Vénézuela provoquée par les yankees une opportunité pour exprimer leur allégeance au président Donald Trump. Ce dernier s’est montré imperturbable. Même les nombreuses personnalités juives invitées par Ahmed Charai pour visiter le Maroc n’ont pu le faire changer d’avis. Trump sait que le Maroc appartient à la France et préfère parier sur l’Algérie dont la diplomatie est plus stable. Si Netanyahou ne vient pas au Maroc c’est parce que les autorités marocaines ne sont pas sûres d’obtenir ce qu’ils veulent : que John Bolton écoute leur revendications concernant le conflit sahraoui.
Entre-temps, le peuple marocain doit garder le moral. Pour cela, il doit voir le Makhzen en vainqueur, voire en invincible. Une tâche qui s’est avéré pas compliquée. Les marocains, autant que leur Makhzen sont rêveurs. Leurs rêves sont traduits en matraques pour calmer leurs ardeurs. Ils payent le prix de leur complicité contre le peuple sahraoui. Et le premier à en payer est Nasser Zefzafi. Il n’a que ce qu’il mérite.

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