Sahara occidental : une solution pacifique est possible, selon l’envoyé de l’ONU

« Ma conviction demeure qu’une solution pacifique à ce conflit est possible », a déclaré l’ex-Président allemand Horst Köhler lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève. Selon M. Köhler, qui est l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, cette réunion constitue un premier pas – mais important – vers un processus politique renouvelé pour l’avenir de ce territoire.
Chargé du dossier depuis 2017, l’ancien Président allemand a également annoncé qu’il entendait organiser une nouvelle réunion sur le même format au premier trimestre 2019.
« D’après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo », a-t-il ajouté tout en affichant sa ferme conviction « qu’il est dans l’intérêt de tous, de résoudre ce conflit afin de créer un environnement propice à une forte croissance, à des créations d’emplois et à une meilleure sécurité ».
Présentée par l’ONU comme un « premier pas vers un processus renouvelé de négociations en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », la réunion à Genève s’est tenue dans « une atmosphère d’engagement sérieux et de respect mutuel », a relevé l’envoyé de l’ONU.
Dans le communiqué final sanctionnant cette première table ronde en six ans, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Front Polisario reconnaissent que la collaboration et l’intégration régionale, « pas la confrontation », « est le meilleur moyen de répondre aux nombreux défis » de la région. Toutes les parties prenantes étaient présentes pour la première fois et toutes les discussions se sont déroulées « dans une atmosphère d’engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel ».
Les dernières négociations directes s’étaient achevées en 2012 sur des divisions liées au statut du territoire et au corps électoral pour un référendum. Mardi dernier, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres avait appelé les parties à dialoguer « sans précondition ».
ONU INFO, 6 déc 2018

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