Quand se réveillent les caméras du Sahara Occidental…

… Pour témoigner des droits de l’homme sous l’occupation du « Makhzen » marocain
vendredi 27 mai 2016
par Azouz Benhocine
Depuis le début de l’année 2016, la question du Sahara occidental colonisé par le Maroc est revenue au devant de la scène diplomatique africaine et mondiale. En entrée de ce sujet, nous tenons à être insistants sur le rapport du pays voisin, l’Algérie. Ce dernier est dans une situation de problème chez deux voisins et n’a rien à voir dans ce conflit. L’Algérie se trouve dans l’obligation d’accueillir à Tindouf quelque 30% de la population sahraouie fuyant le nouvel occupant.
Dernièrement la colère du secrétaire général de l’ONU a ébranlé le Makhzen du nord-ouest africain. Ban Ki Mon ne comprenait plus le black-out sur le processus de dénouement de cette crise, du Sahara occidental, à la fois humanitaire et sécuritaire. Le royaume chérifien poussé par l’hystérie populaire, ne s’est toujours pas confirmé à la légalité internationale, tel que le fait Israël pour les Palestiniens. Un hold-up sur des territoires colonisés…
Après l’annexion de 1975, quelques 130 000 personnes se sont installées dans la région de l’extrême sud-ouest algérien. Comme actuellement envers les Syriens, il y a 41 ans le déferlement de la vague de réfugiés, sur Tindouf, était imparable. Une population de sahraouie refusant la monarchie et le climat de terreur. Elles s’est établie en grande partie en Algérie et circule sur les fines parties libres du Sahara.
La vie de cette population dépend principalement de l’aide humanitaire pour leurs besoins de base comme la nourriture, l’eau et les vêtements. Les Sahraouis ont proclamé leur république indépendante, la RASD, pendant l’année qui a suivi l’invasion appelée la « marche verte », en 1976. Elle accepte toutes les solutions internationales de décolonisation, identique à celle de l’Espagne.
La preuve par la vidéo : activistes et lanceurs d’alertes.
Le mouvement de libération, le Polisario, a accepté le cessez-le-feu institué sous l’égide de l’ONU en 1991, pour explorer des voix pacifiques, à l’instar même des palestiniens avec des moyens diplomatiques, pour réclamer le droit à l’autodétermination et la reconnaissance du choix de créer un Etat libre et autonome.
De tels choix passent par une activité de médiatisation qui couvre les volets des violations des droits de l’homme, afin de « lancer des alertes » à l’opinion générale. C’est la méthode paisible de résister à un colonialisme qui reste mineur par rapport aux autres actualités ou injustices du Monde.
Avec l’aide de l’ONG « Witness » (Témoin) créée par l’artiste rock, Peter Gabriel, dans les bas fonds de Brooklyn à New York, des jeunes sahraouis ont été formés afin de les aider à témoigner du sort de cette dernière occupation colonialiste en Afrique.
Witness et « Fisahara » ont lancé un programme de formation pour les défenseurs des droits de l’homme, d’autant que les initiatives des militants se manifestent. L’ONG fondée en 1992, avec l’aide de Human Rights First (alors connu, pendant les années 70, sous le Lawyers Committee for Human Rights ), a pour mission de fédérer les vidéastes du Monde travaillant sur les droits de l’homme et d’aider les luttes en les exposant via des plateforme comme Youtube et storyful.

http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2841#.V0igLlSLTR1

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