La détention préventive d’Ali Anouzla, la preuve que la justice Marocaine n’a rien de démocratique

Le droit à la liberté et à la sûreté est un droit fondamental inhérent à la personne, inscrit dans les instruments internationaux de la protection des droits de l’homme. Il prévoit la protection de l’individu contre les arrestations arbitraires et contre la détention illégale.
La détention préventive est en contradiction avec le principe fondamental de la présomption d’innocence. Elle porte préjudice à ce principe inscrit dans les articles 11 DUDH, 14-2 PIDCP, 48 CDFUE et 6 CEDH! 
Quelques fois, les exceptions sont tolérées si la liberté de l’accusé risque fortement d’altérer la sécurité publique! En d’autres mots, ABSOLUMENT nécessaire pour garantir la sécurité publique. 
D’un point de vue juridique, il est bien connu que l’arrestation, qui est un commencement de poursuite, fait peser sur l’accusé une présomption de culpabilité qui annule sa présomption d’innocence et qui risque de perturber son procès! 
« La détention préventive appelle la condamnation. » 
Ainsi, la présomption d’innocence est mis en échec!
Au Maroc, où 80% des détenus sont en détention provisoire, l’exception EST la règle! Les accusés restent en détention jusqu’à leur procès qui pour la plupart du temps sont toujours reportés à plusieurs reprises pour prolonger la torture psychologique, intensifier le choc émotionnel que peut entraîner un emprisonnement au plaisir et l’amusement du Makhzen. 
Oui! Parce que tous les Ali Anouzla‘s sont un danger publique! 
Oui! Publier un lien vers une vidéo entant que journaliste indépendant et ayant pour but d’informer, c’est faire l’apologie du terrorisme. Cela nous met directement en extrême danger! 
Oui! Exprimer son opinion, c’est commettre un crime… envers le Makhzen! 
Et enfin, OUI, le Maroc est une exception. 
Non, non, non et encore NON!

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