Medelci, le printemps arabe et la question du Sahara occidental

Dans un entretien au journal égyptien Al Ahram, le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci a établi un lien entre les événements dits du printemps arabe et la question du Sahara occidental, exprimant son optimisme quant à l’avenir de la région du Maghreb.
« Les changements enregistrés sur le plan international et dans la région arabe nous laissent optimistes quant à l’avenir, vu que les régimes commencent à s’orienter vers une véritable démocratie et l’économie libre, ce qui nous incite à œuvrer avec force à la concrétisation de l’intégration maghrébine, dont nous avons besoin au même titre que le monde arabe » a estimé le chef de la diplomatie algérienne.
Cette déclaration a été faite en réponse à une question du journaliste d’Al Ahram concernant l’impact de la question sahraouie sur les relations inter-maghrébines, et à laquelle Medelci a réitéré la position de l’Algérie, affirmant qu’il « n’existe aucun lien entre l’UMA et la question sahraouie » et que « le problème sahraoui n’a pas empêché le lancement d’une réflexion autour de l’édification du grand Maghreb, l’intégration et le renforcement des relations ».
Et pour étayer ses dires, le ministre des affaires étrangères a rappelé que la réunion des ministres des affaires étrangères des pays de l’UMA, le 9 juillet dernier à Alger, visait la mise en place d’une stratégie maghrébine unifiée de lutte contre le terrorisme. « Les parties concernées œuvrent sérieusement à combattre ce phénomène » a précisé Medelci, ajoutant que « toute la région est mobilisée pour lutter contre le terrorisme ».
« L’Algérie n’est pas partie prenante dans le conflit du Sahara Occidental et nous attendons depuis longtemps que les deux parties au conflit du Sahara occidental (Maroc et Front Polisario) règlent leurs problèmes dans le cadre de l’ONU et parviennent à une solution mutuellement acceptable », a tenu en outre à rappeler l’interlocuteur d’Al Ahram.
Medelci a par ailleurs souhaité qu’une solution arabe soit trouvée pour la Syrie, avant d’évoquer les relations bilatérales « encourageantes » entre l’Algérie et l’Egypte. « Des efforts positifs ont été consentis au cours des dix dernières années. Bien que la coopération bilatérale n’a pas atteint un niveau appréciable, ce dernier demeure toutefois encourageant par rapport à la période précédente » a-t-il estimé.

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